Lot Essay
La production artistique des Yimam et des Ewa, vivant le long du fleuve Korewori, était inconnue jusqu’en 1968. Cette date correspond à la publication du catalogue de Haberland, The Caves of Karawari, la première exposition dévoilant au public cet art singulier. Trouvées dans des cavernes bordant le Haut-Korewori, ces sculptures dépassant souvent le mètre de haut avec leurs visages de profil perchés sur une structure abstraite évoquant les côtes d'une cage thoracique, fascinèrent tant par leur esthétisme que par leur caractère inédit. Plus tard, une nouvelle surprise attendait cet auditoire: l'ancienneté de ces oeuvres. Ainsi, les yipwon et les aripa de la collection Jolika furent presque tous testés au carbone 14, certains d'entre eux datant du XVème siècle.
Voir Kaufmann (Korewori, Magic Art from the Rain Forest, 2003, fig.4b) pour une statue comparable conservée au Museum der Kulturen de Bâle. L’auteur s’émerveille de l’ingéniosité de cette dernière: de face apparait une figure anthropomorphe, de profil un crochet yipwon.
Nous remercions Virginia-Lee Webb, Ph.D, pour ses recherches et son aide sur la provenance de ce lot.
Voir Kaufmann (Korewori, Magic Art from the Rain Forest, 2003, fig.4b) pour une statue comparable conservée au Museum der Kulturen de Bâle. L’auteur s’émerveille de l’ingéniosité de cette dernière: de face apparait une figure anthropomorphe, de profil un crochet yipwon.
Nous remercions Virginia-Lee Webb, Ph.D, pour ses recherches et son aide sur la provenance de ce lot.