拍品專文
Comme le précise Lavondès (1995), « les plus grandes fêtes rituelles en mémoire des morts étaient organisées pour obtenir la déification des esprits des chefs éminents et des grands prêtres (…). Elles avaient lieu au moins trois fois, toujours en période d’abondance et longtemps après le décès de ces hommes qui avaient été célèbres et puissants de leur vivant». C’est au cours de cette troisième et dernière fête rituelle que des jeunes hommes s’affrontaient perchés sur de hautes échasses. Ce type d’étrier était ainsi fixé à l’aide d’un lien en fibre tressée sur de longs morceaux de bois cylindriques. Il est généralement sculpté de la représentation d’un tiki, tel un atlante, soutenant le pied de l’échassier. L’étrier sculpté, particularité de l’art marquisien, était d’une grande valeur pour les habitants de l’archipel. Dans un mythe évoqué par von den Steinen, un jeune homme transporte au cours de ses voyages ses ornements et ses étriers d’échasses que son père lui avait donné et qui firent de lui un champion.
Voir Berthelier (2008, p.35) pour un étrier comparable conservé au Musée d’Aquitaine de Bordeaux (inv.12 685)
Voir Berthelier (2008, p.35) pour un étrier comparable conservé au Musée d’Aquitaine de Bordeaux (inv.12 685)