拍品專文
Beau masque d’un type rare dont le visage s’inscrit dans un losange dessiné par la coiffe se terminant par une petite poignée au menton. Celle-ci pouvant avoir plusieurs utilisations : servir à tenir la parure, permettre de tenir le masque à la main ou contenir une tige pour surélever l’objet afin de donner l’impression que le porteur était d’une taille surnaturelle, ou encore de l’exhiber comme une marionnette. L’ornementation est précieuse : scarifications à neuf écailles au front et aux tempes, oreilles en demi-lune, visage concave-convexe aux pommettes saillantes. Sur le champ de kaolin persistent des rehauts de rouge de padouk. De fines scarifications en flèche sont incisées aux joues d’un genre rencontré plus fréquemment sur les masques fang.
Plusieurs masques d’un style approchant sont reproduits dans l’ouvrage récent de Charlotte Grand-Dufay, Les Lumbu un art sacré, particulièrement les numéros 40 de la collection Guy van Rijn et 41 d’une collection privée de Boston, tous deux présentant des coiffures similaires épousant de leur natte les contours du masque. Ces coiffures se rencontrent aussi sur les statuettes comme la statuette n° 43 p.98 du Musée de Cincinnati. Les petites poignées mentonnières sont également présentes en de nombreux cas. Depuis la parution de cet ouvrage de nombreux masques Punu ont été requalifiés comme masques Lumbu.
Plusieurs masques d’un style approchant sont reproduits dans l’ouvrage récent de Charlotte Grand-Dufay, Les Lumbu un art sacré, particulièrement les numéros 40 de la collection Guy van Rijn et 41 d’une collection privée de Boston, tous deux présentant des coiffures similaires épousant de leur natte les contours du masque. Ces coiffures se rencontrent aussi sur les statuettes comme la statuette n° 43 p.98 du Musée de Cincinnati. Les petites poignées mentonnières sont également présentes en de nombreux cas. Depuis la parution de cet ouvrage de nombreux masques Punu ont été requalifiés comme masques Lumbu.