拍品專文
L'intérêt de la Renaissance pour les représentations du taureau domestique s'inspire de différents modèles antiques. Ainsi, dans son livre sur Giambologna (loc. cit.), Charles Avery suggère que son taureau a été modelé d'après des sculptures bovines antiques, bien que l'on ne puisse citer de sources précises à ce sujet (Avery, 1987, op. cit., p. 56). Giambologna, sculpteur de la cour des Médicis, était célèbre pour ses représentations d’animaux qu’ils soient au repos ou au combat. Il a produit un petit modèle de taureau en cire qui a probablement été moulé et fini dans l'atelier d'Antonio Susini. Divers exemples de taureaux ont été réalisés à la suite de cette collaboration, dont un conservé au Smith College Museum of Art, Massachussets (Avery et Radcliffe eds., loc. cit.), qui se rapproche de très près de ce bronze. Les deux modèles sont en effet représentés dans une attitude pratiquement identique, avec un modelé très similaire du corps.