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Lot Essay
Masque-heaume Malinke, le museau quadrangulaire, les yeux coniques en saillie, le nez pointu, la crête percée de trous auxquels un collier de cauris était anciennement attaché, encadrée à gauche et à droite par des oreilles pointues et des cornes parallèles délicatement courbées, des rangées d’incisions parallèles sur la crête, les oreilles, le nez, les yeux et le museau représentant des scarifications.
Ce masque représente un être composite et combine probablement les traits d’une hyène avec ceux d’une antilope ou d’un sanglier. Il fait partie du langage visuel d’un groupe voisin du peuple Bamana du Mali, dénommé Malinke, proche géographiquement des Sénoufo, ce qui explique la possible influence artistique Sénoufo sur ce masque (cf. Colleyn, 2001, p. 124).
Ce type de masque est créé pour une cérémonie liée à la société du Koré. Tous les sept ans, à la fin de la saison sèche, les garçons adolescents doivent accomplir des rituels afin d’accéder à l’âge adulte. Ils sont symboliquement « tués » dans le bosquet du Korè et doivent prouver leurs qualités d’hommes courageux avant de revenir au village pour prendre rang dans la société des hommes.
Cet extraordinaire masque fait partie d’un corpus particulièrement restreint. Pour des exemplaires similaires : vois Parke-Bernet, The Helena Rubinstein Collection, New York, 21 avril 1966, lot 52 pour un masque comparable provenant de la fameuse collection Helena Rubinstein ; Colleyn, Jean-Paul (éd.), Bamana. The Art of Existence in Mali, New York, 2001, p. 124, fg. 112 pour un masque appartenant à une collection privée américaine ; Schaedler, Karl-Ferdinand, African Art in Private German Collections, Munich :, 1973, fg. 57 et 58 pour deux masques provenant de collections privées allemandes ; un dernier exemple comparable est conservé au Cleveland Museum of Art (#2004.84) et fut acquis par Pierre Guerre en 1927.
Ce masque représente un être composite et combine probablement les traits d’une hyène avec ceux d’une antilope ou d’un sanglier. Il fait partie du langage visuel d’un groupe voisin du peuple Bamana du Mali, dénommé Malinke, proche géographiquement des Sénoufo, ce qui explique la possible influence artistique Sénoufo sur ce masque (cf. Colleyn, 2001, p. 124).
Ce type de masque est créé pour une cérémonie liée à la société du Koré. Tous les sept ans, à la fin de la saison sèche, les garçons adolescents doivent accomplir des rituels afin d’accéder à l’âge adulte. Ils sont symboliquement « tués » dans le bosquet du Korè et doivent prouver leurs qualités d’hommes courageux avant de revenir au village pour prendre rang dans la société des hommes.
Cet extraordinaire masque fait partie d’un corpus particulièrement restreint. Pour des exemplaires similaires : vois Parke-Bernet, The Helena Rubinstein Collection, New York, 21 avril 1966, lot 52 pour un masque comparable provenant de la fameuse collection Helena Rubinstein ; Colleyn, Jean-Paul (éd.), Bamana. The Art of Existence in Mali, New York, 2001, p. 124, fg. 112 pour un masque appartenant à une collection privée américaine ; Schaedler, Karl-Ferdinand, African Art in Private German Collections, Munich :, 1973, fg. 57 et 58 pour deux masques provenant de collections privées allemandes ; un dernier exemple comparable est conservé au Cleveland Museum of Art (#2004.84) et fut acquis par Pierre Guerre en 1927.