Poteau Giryama, kikango
Giryama post, kikango
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a c… Read more
Poteau anthropomorphe giryama, KikangoGiryama anthropomorphic post, Kikango

Kenya

Details
Poteau anthropomorphe giryama, Kikango
Giryama anthropomorphic post, Kikango
Kenya
Bois
Hauteur: 192.5 cm. (75 ¾ in.)
Provenance
Collecté par Marc Felix, 1973
Philippe Guimiot, Bruxelles
Baudouin de Grunne, Bruxelles
Bernard de Grunne, Bruxelles
Collection privée, acquis par le propriétaire actuel en 1997
Literature
Guimiot, Philippe et Van de Velde, Lucien, Arts Premiers d’Afrique Noire”, Bruxelles, 1977, p. 164, #121
Bastin, Marie-Louise, Introduction aux Arts de l’Afrique Noire, Arnouville, 1984 : p. 377, #407
Exhibited
Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, Arts Premiers d’Afrique Noire, 5 mars-17 avril 1977
Special notice
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds) This item will be transferred to an offsite warehouse after the sale. Please refer to department for information about storage charges and collection details.

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Chloé Beauvais
Chloé Beauvais

Lot Essay

Le groupe bantou des Nyika, qui comprend les Giryama, sculpte des poteaux funéraires. Il s’agit de planches étroites, ornées en champleve de motifs symboliques. Elles disposent a leur sommet d’une tête humaine en ronde-bosse, de facture sensible et assez naturaliste. Ces statues filiformes étaient utilisées par les Giryama vivant sur la cote nord-est du Kenya, dans un contexte funéraire et étaient disposées au sein du Kaya, sanctuaire dédié aux temples et aux habitations des prêtres et de leurs assistants. Barrett (1911)
nous indique que ces sculptures nommées vigango (sing. kigango) étaient réservées aux familles aisées, car les sacrifices nécessaires a une cérémonie funéraire représentent un cout élevé. Leur rôle n’est pas d’indiquer l’emplacement des restes physiques de défunt, mais de fournir une nouvelle demeure - un nouveau corps- pour l’esprit du défunt. Les vigango sont ériges quelque temps après la mort d’un individu, généralement seulement une fois que l’esprit du défunt indique un mécontentement de son manque de corps en apparaissant dans le rêve d’un parent vivant. Une fois que l’esprit commence a être oublie, son kigango est également oublie. Les statues sont abandonnées lorsque les villages se déplacent et sont sujettes a l'érosion. Cf. Rubin, William, Primitivism in 20th Century Art. Affinites of the Tribal and the Modern, New York, 1984, p. 590 pour un exemple très comparable.

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