Lot Essay
Âme de bois concave, plaquée de fils et de plaques de cuivre oxyde. Bel exemple ancien de grand bwete, le travail de placage des lamelles est soigne, la forme du nez est admirable, les trois nervures verticales du dos et les décors en pointille sont magnifiques. Ces
figures de reliquaire Mahongwe, plus rares que les Kota-Obamba, proviennent toutes de la région du Makotou - Mekambo dans l’est du Gabon et sur les marches du Congo. Certains de ces objets ont été collectés il y a très longtemps comme celui du Museum fur Volkerkunde de Berlin rapporté par Oscar Lenz en 1875. (Chaffin, L’art Kota, 1978, p.90) et celui du Musée de l’Homme, collecté par Michaud, entre au Musée en 1886 (Chaffin, op.cit., p.84). Sur les figures de reliquaire Mahongwe, lire l’article de Louis Perrois Le bwete de Mahongwe, Orstom, Libreville, 1969, et le catalogue de Jacques Kerchache, Le Mbouete des Mahongwe, Paris, 1967. A la suite de campagnes d'évangélisation de féticheurs désireux de vendre aux populations de nouveaux objets de culte, beaucoup de figures de reliquaire furent jetées dans des puits ou des marigots en brousse afin, le plus souvent, de les protéger des iconoclastes religieux indigènes ou chrétiens ; cependant parfois il était aussi question de les détruire. Ces pièces immergées ou enseveliés ont acquis une belle patine de fouille verte, ce qui est probablement le cas de notre reliquaire dont l'état atteste d’un séjour prolongé en milieu corrosif. A la suite des recherches de Louis Perrois en pays kota/mahongwe et de ses découvertes, plusieurs antiquaires, dont Jacques Kerchache et Georges Vidal, se lancèrent à leur tour à la recherche de ces objets et en trouvèrent un certain nombre exposes à Paris en 1967. Suivant leur exemple un commerçant de Makokou, Monsieur Kazmarek, se mit à son tour à rechercher ces reliquaires ≪ de fouille ≫ , il en récolta environ 20 qu’il vendit au collectionneur français André Fourquet, la majorité de ses pièces furent acquisés ultérieurement par des musées et des collectionneurs privés.
figures de reliquaire Mahongwe, plus rares que les Kota-Obamba, proviennent toutes de la région du Makotou - Mekambo dans l’est du Gabon et sur les marches du Congo. Certains de ces objets ont été collectés il y a très longtemps comme celui du Museum fur Volkerkunde de Berlin rapporté par Oscar Lenz en 1875. (Chaffin, L’art Kota, 1978, p.90) et celui du Musée de l’Homme, collecté par Michaud, entre au Musée en 1886 (Chaffin, op.cit., p.84). Sur les figures de reliquaire Mahongwe, lire l’article de Louis Perrois Le bwete de Mahongwe, Orstom, Libreville, 1969, et le catalogue de Jacques Kerchache, Le Mbouete des Mahongwe, Paris, 1967. A la suite de campagnes d'évangélisation de féticheurs désireux de vendre aux populations de nouveaux objets de culte, beaucoup de figures de reliquaire furent jetées dans des puits ou des marigots en brousse afin, le plus souvent, de les protéger des iconoclastes religieux indigènes ou chrétiens ; cependant parfois il était aussi question de les détruire. Ces pièces immergées ou enseveliés ont acquis une belle patine de fouille verte, ce qui est probablement le cas de notre reliquaire dont l'état atteste d’un séjour prolongé en milieu corrosif. A la suite des recherches de Louis Perrois en pays kota/mahongwe et de ses découvertes, plusieurs antiquaires, dont Jacques Kerchache et Georges Vidal, se lancèrent à leur tour à la recherche de ces objets et en trouvèrent un certain nombre exposes à Paris en 1967. Suivant leur exemple un commerçant de Makokou, Monsieur Kazmarek, se mit à son tour à rechercher ces reliquaires ≪ de fouille ≫ , il en récolta environ 20 qu’il vendit au collectionneur français André Fourquet, la majorité de ses pièces furent acquisés ultérieurement par des musées et des collectionneurs privés.