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Lot Essay
D’une exceptionnelle qualité et dans un bel état de conservation, ce panneau est à rapprocher d’un groupe d’œuvres exécutées par un même artiste à la fin du XVe siècle et au début du siècle suivant dans les régions du Rhin supérieur et de l’Alsace.
Le tableau est répertorié et regroupé en 1970 par Alfred Stange avec un ensemble de onze œuvres considérées comme provenant du Rhin supérieur et inspirées par des gravures de Schongauer. Si Stange ne va pas plus loin dans ses tentatives d’attribution de l’œuvre à un artiste en particulier, il regroupe en revanche plusieurs tableaux au style cohérent et similaire sous le nom du Maître de la Légende de saint Jacques, sans y inclure toutefois le présent panneau.
C’est pourtant bel-et-bien à ce peintre qu’il faut rendre cette Dormition de la Vierge, comme Bernd Konrad l’explique dans sa réédition numérique commentée de l’ouvrage de Stange. Les comparaisons de style et de physionomie avec plusieurs autres panneaux de l’artiste permettent de rendre sans doute possible notre œuvre à ce maître, dont le nom dérive d’un retable démantelé sur le thème de la Légende de saint Jacques et exécuté vers 1495-1500. Cinq des éléments de cet ensemble sont connus à ce jour, deux conservés au musée de l’Œuvre de Notre-Dame à Strasbourg (inv. 22.984.5.1 et MBA 1516), l’un au musée d’Unterlinden à Colmar, et deux en collections privées (dont un au dépôt au musée historique de Bern).
Directement inspiré de la célèbre gravure de Schongauer sur le même sujet (ill. 1) – l’on notera quelques variantes, dont la présence, au-dessus du lit, du Christ porté par les anges accueillant l’âme de la Vierge – le présent panneau témoigne de l’influence considérable du « Hübsche Martin » dans l’art alsacien et nord-germanique de la fin du XVe siècle.
Nous remercions le Dr. Bernd Konrad pour avoir confirmé l’attribution de cette œuvre au Maître de la Légende de saint Jacques sur la base d’une photographie et pour l’aide à la rédaction de cette notice.
Le tableau est répertorié et regroupé en 1970 par Alfred Stange avec un ensemble de onze œuvres considérées comme provenant du Rhin supérieur et inspirées par des gravures de Schongauer. Si Stange ne va pas plus loin dans ses tentatives d’attribution de l’œuvre à un artiste en particulier, il regroupe en revanche plusieurs tableaux au style cohérent et similaire sous le nom du Maître de la Légende de saint Jacques, sans y inclure toutefois le présent panneau.
C’est pourtant bel-et-bien à ce peintre qu’il faut rendre cette Dormition de la Vierge, comme Bernd Konrad l’explique dans sa réédition numérique commentée de l’ouvrage de Stange. Les comparaisons de style et de physionomie avec plusieurs autres panneaux de l’artiste permettent de rendre sans doute possible notre œuvre à ce maître, dont le nom dérive d’un retable démantelé sur le thème de la Légende de saint Jacques et exécuté vers 1495-1500. Cinq des éléments de cet ensemble sont connus à ce jour, deux conservés au musée de l’Œuvre de Notre-Dame à Strasbourg (inv. 22.984.5.1 et MBA 1516), l’un au musée d’Unterlinden à Colmar, et deux en collections privées (dont un au dépôt au musée historique de Bern).
Directement inspiré de la célèbre gravure de Schongauer sur le même sujet (ill. 1) – l’on notera quelques variantes, dont la présence, au-dessus du lit, du Christ porté par les anges accueillant l’âme de la Vierge – le présent panneau témoigne de l’influence considérable du « Hübsche Martin » dans l’art alsacien et nord-germanique de la fin du XVe siècle.
Nous remercions le Dr. Bernd Konrad pour avoir confirmé l’attribution de cette œuvre au Maître de la Légende de saint Jacques sur la base d’une photographie et pour l’aide à la rédaction de cette notice.