拍品專文
" Nous avons deux statuettes, nos « Muses Dogon », qui semblent former un couple ; de la même main, sans doute, elles sont en fait féminines toutes les deux mais l’une, debout, est assez trapue, tandis que l’autre, assise, est longiligne ; même visage, même coiffe, structure analogue qui articule en triangle les seins aux épaules et qui, pour l’une, ramène les bras en triangle sous la poitrine, dans une belle invention géométrique ; l’autre, plus ramassée et plus poétique, donne l’impression de projeter son long buste en avant, mouvement renforcé par la position des jambes, de petite taille, à cheval sur le socle. L’érosion des contours entraîne une sorte de fuselage des membres, une stylisation qui leur donne une parenté avec ces mannequins qu’on trouve notamment dans des œuvres telles que Mannequins assis (1926), Mannequins héraldiques (1926), Les Archéologues (1927), de Giorgio de Chirico, qui eut, notons-le, Paul Guillaume pour premier marchand."
Liliane et Michel Durand-Dessert
On peut rapprocher stylistiquement ces deux statues de certaines sculptures classifiées comme originaires de la partie centrale de la falaise sud Bandiagara, appelées Bombou-Toro. Elles se distinguent notamment par la haute stylisation géométrique du corps humain représenté comme dans le cas présent par un torse et des membres tubulaires, minces et allongés.
Liliane et Michel Durand-Dessert
On peut rapprocher stylistiquement ces deux statues de certaines sculptures classifiées comme originaires de la partie centrale de la falaise sud Bandiagara, appelées Bombou-Toro. Elles se distinguent notamment par la haute stylisation géométrique du corps humain représenté comme dans le cas présent par un torse et des membres tubulaires, minces et allongés.