La Ronde

Émile-René Ménard fait partie de ces artistes du début du XX^e siècle pour lesquels l’Antiquité classique redevient un sujet d’inspiration majeur. Empreintes d’une mélancolie certaine teintée d’onirisme, ses œuvres, à la jonction entre le symbolisme finissant et le renouveau classicisant du début du XX^e siècle, sont le reflet d’une nostalgie de l’Antique plus que d’une volonté de le reconstituer formellement.
Dans la lignée de ces œuvres qui tendent vers l’idéal plutôt que vers la réalité, La Ronde met en scène, dans un paysage à la palette fauve qui rappelle les couleurs automnales, un groupe de jeunes femmes vêtues à l’Antique, qui dansent dans les derniers feux du soleil couchant.