Lot Essay
Redécouverte inédite, cette jeune femme en méditation, coiffée d’un voile sombre, vêtue d’une robe bleue nuit délicatement ouvragée et tenant un livre fermé dans les mains est un sujet récurrent dans l’œuvre d’Edgard Maxence. Sujet de prédilection de cet acteur emblématique du symbolisme, la femme est représentée avec une certaine solennité dans un monde entre le réel et l’imaginaire avec des références au Moyen-Age, à l’art italien du XVIe siècle et aux préraphaélites.
Le livre recouvert d’une reliure rouge ornée d’un mascaron central se retrouve dans Pensées lointaines, une huile exposée au Salon de 1911 (no. 1195 ; vente Christie’s, Londres, 30 novembre 1990, lot 18). Sa robe bleue ourlée d’une dentelle devant le décolleté n’est pas sans rappeler la Jeune fille au pastel conservée au musée d’art moderne de Saint Etienne qui figure dans l’exposition du musée des beaux-arts de Brest : Autour des Symbolistes et des Nabis du musée : les peintres du rêve en Bretagne, 2006, no. 61. Quant au paysage de l’arrière-plan exécuté dans un subtil camaïeu de bleu-vert, il évoque un univers situé aux frontières du réel et du légendaire, souvent intemporel, entre terre, mer et ciel.
Le livre recouvert d’une reliure rouge ornée d’un mascaron central se retrouve dans Pensées lointaines, une huile exposée au Salon de 1911 (no. 1195 ; vente Christie’s, Londres, 30 novembre 1990, lot 18). Sa robe bleue ourlée d’une dentelle devant le décolleté n’est pas sans rappeler la Jeune fille au pastel conservée au musée d’art moderne de Saint Etienne qui figure dans l’exposition du musée des beaux-arts de Brest : Autour des Symbolistes et des Nabis du musée : les peintres du rêve en Bretagne, 2006, no. 61. Quant au paysage de l’arrière-plan exécuté dans un subtil camaïeu de bleu-vert, il évoque un univers situé aux frontières du réel et du légendaire, souvent intemporel, entre terre, mer et ciel.