HARPE ZANDE
A ZANDE HARP
HARPE ZANDEA ZANDE HARP

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

細節
HARPE ZANDE
A ZANDE HARP
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Hauteur : 65 cm. (25 5/8 in.)
來源
Acquise in situ par les Pères Croisiers du Vicariat de Bondo, entre 1925 et 1940
Collection privée belge
出版
Burssens, H., "Yanda-Beelden en Mani-sekte bij de Azande (Centraal-Afrika)", Annales du Musée Royal de l'Afrique Centrale, n° 4, Tervuren, 1962, pl. XLV, n° 428

拍品專文

L’officier et cartograhe italien Gaetano Casati, qui séjourna dans la région Zande entre 1880 et 1890, a écrit sur ces instruments: “Les fils de nobles se vantent d’être des musiciens célèbres et la mandoline les accompagne partout: lors de promenades, à la guerre et aux rassemblements. Le désir d’en posséder un est si fort qu’ils sont prêts à payer n’importe quel prix pour en obtenir un” (Casati G., Zehn Jahre in Aquatoria und die Rückkehr mit Emin Pasha, 1891: p. 186). Dans la collection du Musée National de la préhistoire et de l’ethnographie “Luigi Pigorini” à Rome se trouvent trois harpes Zande, avec des têtes et des coiffures très semblables, recueillies par Romolo Gessi entre 1873 et 1880 (inv. n° 29517, n° 29519 et n° 29520). Georg August Schweinfurth, qui a visité la région de Zande entre 1867 et 1871, a donné une belle description sur l’importance de la musique dans la vie quotidienne: « Les Zande sont passionnés par la musique ; ils produisent grâce à leurs mandolines des sons qui résonnent au plus profond de leur être et qui peuvent les plonger dans une véritable ivresse. Les concerts privés sont d’une longueur inimaginable. Leur instrument préféré est affilié à la harpe et à la mandoline. Elle ressemble à la première par la disposition de ses cordes et à la seconde par la forme de la caisse de résonance. Construit précisément selon les lois acoustiques, cette caisse a deux ouvertures. Les cordes, solidement tenues par des chevilles, sont faites de fibres végétales. Quant à la musique jouée sur ces mandolines, elle est très monotone; il serait difficile d’en discerner la moindre mélodie. Elle n’est jamais qu’un accompagnement d’une récitation, chantée dans un ton plaintif et un timbre nasal. J’ai souvent observé des amis qui marchaient de bras en bras jouant de cette façon, battant le temps avec leur tête et se plongeant l’un l’autre dans une profonde extase. » (Schweinfurth G.A., “Au Coeur de l’Afrique. Trois ans de voyages et d’aventures dans les régions inexplorées de L’Afrique Centrale (1868-1871)”, Le Tour Du Monde, Nouveau Journal des Voyages, Vol. 28, 1874: pp. 222-223).

更多來自 非洲、大洋洲及北美洲藝術

查看全部
查看全部