細節
BRETON, André
Position politique du surréalisme
Paris, Éditions du Sagittaire, 1935

ENVOI D’ANDRÉ BRETON À GEORGES HUGNET.

ÉDITION ORIGINALE. UN DES QUINZE EXEMPLAIRES SUR GRAND PAPIER

In-8 (187 x 115 mm)
TIRAGE : un des 15 EXEMPLAIRES DE TÊTE sur pur fil Lafuma (dont 5 hors commerce), celui-ci numéroté 4
ENVOI autographe signé : “La Révolution est morte, vive la Révolution !" À Georges Hugnet en toute amitié André Breton
PIÈCE JOINTE : bande annonce de l’ouvrage
BROCHÉ. Boîte et étui en maroquin rouge signés de JEAN-PAUL MIGUET

La Révolution (qu’on pense au nom de leur revue) est inscrite au cœur du surréalisme. La révolte surréaliste est d’abord littéraire : libérer le langage de la logique et du rationalisme et de sa fonction d’outil d’échange. Cette révolte poétique va progressivement se doubler – sans jamais y être confondu – d’une révolte politique. Le jeune Parti communiste apparaît comme porteur des valeurs dont les surréalistes se réclament : antimilitarisme, internationalisme, anticolonialisme. Ils se rapprochent des communistes au moment de la guerre du Rif, au milieu des années 1920. Commencent alors dix années de rapports conflictuels avec le Parti communiste. Les surréalistes entendent prendre une part active dans l'élaboration de sa ligne culturelle. Mais en 1935, la rupture est consommée entre les surréalistes et le stalinisme. André Breton s'insurge contre les procès de Moscou et définit alors la position politique du surréalisme dans un ouvrage qui dénonce la tournure prise par la révolution russe : La Révolution est morte, vive la Révolution !

RÉFÉRENCE : Carole Reynaud-Paligot, Histoire politique du mouvement surréaliste (1919-1969), Paris, 1994

榮譽呈獻

Adrien Legendre
Adrien Legendre Head of Department

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