PROUDHON, Pierre-Joseph (1809-1865). Lettre autographe signée, à un destinataire inconnu, datée à Ste-Pélagie, le 12 novembre 1851.
PROUDHON, Pierre-Joseph (1809-1865). Lettre autographe signée, à un destinataire inconnu, datée à Ste-Pélagie, le 12 novembre 1851.

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PROUDHON, Pierre-Joseph (1809-1865). Lettre autographe signée, à un destinataire inconnu, datée à Ste-Pélagie, le 12 novembre 1851.

4 pp. (129 x 204 mm) à l’encre brune sur un double feuillet à entête du journal Le Peuple de 1850.

Proudhon, depuis sa cellule à la prison de Sainte Pélagie, précise sa pensée, qu’il juge incomprise. Condamné pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement de la République », c’est dans les geôles parisiennes de Sainte-Pélagie que le théoricien révolutionnaire écrit cette lettre. Il commence par regretter de n’apparaître « encore à beaucoup de gens que comme la négation pure et simple de tout ce qui est ». Consterné de ce manque « d’impartialité sérieuse », Proudhon précise sa pensée qu’il juge incomprise, critiquant cette recherche constante d’une « législation fixe et définitive », fondée sur des systèmes nécessairement voués à tomber en désuétude, au cœur d’une société « absolutiste ». « Or j’affirme qu’avec la notion de Progrès, conduisant à celle de série, d’une part et de métamorphose perpétuelle de l’autre, que toute cette philosophie est à jamais écartée. C’est là le fort ou le faible, comme vous voudrez, de mon socialisme, c’est sur cela que je devrai être condamné ou absous ».

From jail, Proudhon precises his philosophy, complaining about the impartiality of his critics.

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