拍品专文
Cet homme, âgé de 75 ans selon l’inscription apposée par Simon Vouet lui-même, est le seul des trois présentés ici à être daté. En revanche, son identité reste anonyme. Ceux identifiés grâce à l’inscription qui figure sur le montage XVIIIe nous indique qu’il s’agit de personnages qui peuplent la Cour du roi et gravitent autour de Louis XIII, tels que des seigneurs, des officiers, des artistes, poète ou encore un parfumeur (B. Brejon de Lavergnée, ‘Some New pastels by Simon Vouet : portraits of the court of Louis XIII’, The Burlington Magazine, CXXIV, no. 956, novembre 1982, pp. 689-693).
Réalisé d’après le modèle vivant pour le plaisir du roi, aucun de ces portraits ne semble avoir été gravé. Le montage du XVIIIe siècle, qui a été conservé dans le cas présent, ne comporte pas plus d’informations sur le nom du modèle. La présence ou non d’inscriptions sur le montage ou sur le dessin par l’artiste lui-même échappe à toute logique. Parmi les portraits signés aujourd’hui connus, celui d’un Gentilhomme de la cour et celui de Pépin le fou sont tous deux conservés en collections particulières (L.-A. Prat, Le Dessin français au XVIIe siècle, Paris, 2013, pp. 257-258, figs. 609-610), tandis que celui d’une Tête de jeune femme au voile blanc, dont l’identité du modèle reste anonyme, est également signée (musée du Louvre, inv. R.F. 54526), tout comme le Portrait du poète Louis de Neufgermain réapparu récemment sur le marché de l’art (Artcurial, Paris, 21 mars 2018, lot 3).
Le présent pastel, qui vient s’ajouter à ce corpus des œuvres signées, n’en reste pas moins, malgré l’anonymat de son modèle, l’un des exemples les plus représentatifs du style de Vouet : l’œil d’un bleu vif, le regard soutenu, les pommettes saillantes, les signes de l’âge sur la peau du visage, la chevelure et la barbe blanche sont autant de prétextes à l’utilisation d’une palette de couleurs variées, maniées avec beaucoup de subtilité et de précision.
Nous remercions madame Barbara Brejon de Lavergnée de nous avoir confirmé l’attribution de ce dessin, qui sera inclus dans le catalogue raisonné de l’œuvre de Simon Vouet, actuellement en préparation par Barbara et Arnauld Brejon de Lavergnée, Alain Mérot et Véronique Meyer.
Réalisé d’après le modèle vivant pour le plaisir du roi, aucun de ces portraits ne semble avoir été gravé. Le montage du XVIIIe siècle, qui a été conservé dans le cas présent, ne comporte pas plus d’informations sur le nom du modèle. La présence ou non d’inscriptions sur le montage ou sur le dessin par l’artiste lui-même échappe à toute logique. Parmi les portraits signés aujourd’hui connus, celui d’un Gentilhomme de la cour et celui de Pépin le fou sont tous deux conservés en collections particulières (L.-A. Prat, Le Dessin français au XVIIe siècle, Paris, 2013, pp. 257-258, figs. 609-610), tandis que celui d’une Tête de jeune femme au voile blanc, dont l’identité du modèle reste anonyme, est également signée (musée du Louvre, inv. R.F. 54526), tout comme le Portrait du poète Louis de Neufgermain réapparu récemment sur le marché de l’art (Artcurial, Paris, 21 mars 2018, lot 3).
Le présent pastel, qui vient s’ajouter à ce corpus des œuvres signées, n’en reste pas moins, malgré l’anonymat de son modèle, l’un des exemples les plus représentatifs du style de Vouet : l’œil d’un bleu vif, le regard soutenu, les pommettes saillantes, les signes de l’âge sur la peau du visage, la chevelure et la barbe blanche sont autant de prétextes à l’utilisation d’une palette de couleurs variées, maniées avec beaucoup de subtilité et de précision.
Nous remercions madame Barbara Brejon de Lavergnée de nous avoir confirmé l’attribution de ce dessin, qui sera inclus dans le catalogue raisonné de l’œuvre de Simon Vouet, actuellement en préparation par Barbara et Arnauld Brejon de Lavergnée, Alain Mérot et Véronique Meyer.