Lot Essay
Paire de vases en terre cuite reposant sur une base à motifs entrelacés ajourés et décorée de chevrons, aux panses arrondies comportant une série peinte de glyphes basiques normalisés qui indiquent en abrégé une formule dédicatoire habituelle sur les céramiques d’importance, dont le glyphe (fig. 1) yuhk’ib kakaw yuta (« son récipient à boire pour le cacao fruité »), et surmontés de couvercles avec des cormorans à longs cous en guise de poignées dont les ailes aux plumes orange vif enlacent les mêmes couvercles.
Les vases-effigies du début de la Période Classique sont renommés pour leurs représentations réalistes en trois dimensions qui sont des moyens idéaux pour évoquer les divers aspects de la mythologie.
Les cormorans sont souvent représentés sur les céramiques mayas, tant en peinture qu’en reliefs modelés, en tant qu’oiseaux marins pouvant voyager avec aisance au travers des trois royaumes de l’univers et en tant que médiateurs venant du ciel, du monde terrestre et avec une capacité à pouvoir plonger jusqu’à quatre vingts pieds sous l’eau pour atteindre les Enfers.
Pour un exemple similaire, voir Mexicon, vol. VIII, n° 4, 30 juillet 1986, première de couverture ; pour des exemples polychromes, voir Reents-Budet, 1994 : figs. 6.13 et 5.25.
Les vases-effigies du début de la Période Classique sont renommés pour leurs représentations réalistes en trois dimensions qui sont des moyens idéaux pour évoquer les divers aspects de la mythologie.
Les cormorans sont souvent représentés sur les céramiques mayas, tant en peinture qu’en reliefs modelés, en tant qu’oiseaux marins pouvant voyager avec aisance au travers des trois royaumes de l’univers et en tant que médiateurs venant du ciel, du monde terrestre et avec une capacité à pouvoir plonger jusqu’à quatre vingts pieds sous l’eau pour atteindre les Enfers.
Pour un exemple similaire, voir Mexicon, vol. VIII, n° 4, 30 juillet 1986, première de couverture ; pour des exemples polychromes, voir Reents-Budet, 1994 : figs. 6.13 et 5.25.