拍品專文
C'est tout naturellement que Camille-Léopold Cabaillot-Lassalle s'est consacré à l'art de la peinture : son père était un artiste respecté dont l'œuvre se caractérisait par la représentation d'enfants. Après un court apprentissage à ses côtés, Camille-Léopold est accepté pour étudier avec Pierre-Édouard Frère (1819-1886), frère du célèbre peintre orientaliste Charles-Théodore Frère (1814-1888).
L'artiste s'inspire des toilettes élégantes et élaborées de l'époque et son œuvre présente des liens étroits avec le travail de peintres contemporains tels que James Tissot (1836-1902) et Alfred Stevens (1823-1906). Ces artistes avaient un intérêt évident pour la représentation de personnes et de lieux contemporains avec une technique précise combinée à un excellent sens de la couleur et de l'équilibre de la composition. Ces caractéristiques donnaient lieu à des peintures très attrayantes.
Le Salon annuel, l'exposition d'art officielle de l'Académie des Beaux-Arts de Paris, où Camille-Léopold expose de 1864 à 1889, est également une grande source d'inspiration visuelle pour celui-ci, le Salon étant l'un des événements les plus en vogue du calendrier mondain parisien. En 1875, il a présenté l'œuvre très originale Le Salon de Sculpture de 1874 qui, comme le présent tableau, représente une scène se déroulant à ce même événement.
Notre tableau représente fidèlement l'exposition de peintures au Salon de 1874. Les numéros de catalogue des tableaux exposés ainsi que leur statut dans le concours ('Hors Concours' comme indiqué sur le cadre) sont clairement lisibles. Les œuvres suivantes peuvent être observées (du côté supérieur gauche à l'inférieur droit) :
Eugène Petit, Chrysanthèmes et Pêches (cat. n°1473) ;
Jules-Jacques Veyrassat, Charrette en Forêt (cat. n°1781) ;
Ernest Guillemer, Vallée de Franchard, Fontainebleau (cat. n°876) ;
Jean-Baptiste-Camille Corot, Le Soir (cat. n°459) ;
Léon Richet, Moulin à Vent, en Picardie (cat. n°1558) ;
Henriette Browne, Portrait de M.E.S (cat. n°274).
Cette représentation réaliste est contrecarrée par l'atmosphère idéalisée de la Belle Époque créée par Cabaillot-Lassalle. Une femme âgée feuillette le catalogue de l'exposition tandis qu'une conversation entre deux élégantes au centre est attentivement observée par une jeune fille dans une robe bleue. Le présent tableau est à la fois un témoignage historique et une création artistique transportant le spectateur au sommet de l'élégance et du raffinement parisien.
L'artiste s'inspire des toilettes élégantes et élaborées de l'époque et son œuvre présente des liens étroits avec le travail de peintres contemporains tels que James Tissot (1836-1902) et Alfred Stevens (1823-1906). Ces artistes avaient un intérêt évident pour la représentation de personnes et de lieux contemporains avec une technique précise combinée à un excellent sens de la couleur et de l'équilibre de la composition. Ces caractéristiques donnaient lieu à des peintures très attrayantes.
Le Salon annuel, l'exposition d'art officielle de l'Académie des Beaux-Arts de Paris, où Camille-Léopold expose de 1864 à 1889, est également une grande source d'inspiration visuelle pour celui-ci, le Salon étant l'un des événements les plus en vogue du calendrier mondain parisien. En 1875, il a présenté l'œuvre très originale Le Salon de Sculpture de 1874 qui, comme le présent tableau, représente une scène se déroulant à ce même événement.
Notre tableau représente fidèlement l'exposition de peintures au Salon de 1874. Les numéros de catalogue des tableaux exposés ainsi que leur statut dans le concours ('Hors Concours' comme indiqué sur le cadre) sont clairement lisibles. Les œuvres suivantes peuvent être observées (du côté supérieur gauche à l'inférieur droit) :
Eugène Petit, Chrysanthèmes et Pêches (cat. n°1473) ;
Jules-Jacques Veyrassat, Charrette en Forêt (cat. n°1781) ;
Ernest Guillemer, Vallée de Franchard, Fontainebleau (cat. n°876) ;
Jean-Baptiste-Camille Corot, Le Soir (cat. n°459) ;
Léon Richet, Moulin à Vent, en Picardie (cat. n°1558) ;
Henriette Browne, Portrait de M.E.S (cat. n°274).
Cette représentation réaliste est contrecarrée par l'atmosphère idéalisée de la Belle Époque créée par Cabaillot-Lassalle. Une femme âgée feuillette le catalogue de l'exposition tandis qu'une conversation entre deux élégantes au centre est attentivement observée par une jeune fille dans une robe bleue. Le présent tableau est à la fois un témoignage historique et une création artistique transportant le spectateur au sommet de l'élégance et du raffinement parisien.