Details
ASANTE DOLL
GHANA
Height: 10 1⁄4 in. (26 cm.)
Provenance
Max Itzikovitz, Paris
Guy Laliberté Collection
Literature
Bastin, M.-L., Introduction aux Arts d’Afrique Noire, Arnouville, 1984, p. 161, no. 136
Germain, J., Arts anciens de l’Afrique Noire, vol. II, Montreal, 2004, pp. 30-31
Exhibited
Montreal, Montreal Museum of Fine Arts, Afrique Sacrée I. Collections du MBAM, du Cirque du Soleil et du Musée Redpath de l’Université McGill, 6 June 2006 - 7 September 2008
Further details
POUPÉE ASHANTI, GHANA

Brought to you by

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

Lot Essay

In Asante country, Akua’ba dolls are widely used for their protective and beneficent virtue: their function is to promote fertility. Generally, they are carried on the back of the mother-tobe or the bride-to-be, clasped in their loincloth, in the manner of a baby, but could also be placed on family altars. Once the child was born, the object could be offered to the healer, who had commissioned its making, as a sign of recognition, or it could be used as a toy for babies.

Our piece reflects the refined stylization of the female body rising from a cubic base, the body reduced to a cylindrical shape. The conical breasts echo the diminutive arms, sculpted at their height. The ringed neck reveals a finely sculpted circular face. The arch of the eyebrows and the bridge of the nose, delicately treated in relief, reinforce the subtlety of the sculpture as well as the treatment of the eyes and the scarification. The positioning of the face, slightly forward, seems to animate it with strength. Although sober, this doll, by its refinement and the subtle play of its geometrical forms, remains a very beautiful example.

En pays Ashanti, les poupées Akuaba sont répandues pour leur vertu protectrice et bienfaitrice : elles ont pour fonction de favoriser la fécondité. Généralement, elles sont portées sur le dos de la future mère ou de la future mariée, serrées dans leur pagne, à la manière d’un bébé, mais pouvaient également être déposées sur des autels familiaux. Une fois l’enfant né, l’objet pouvait être offert au guérisseur qui en avait demandé la confection, en signe de reconnaissance, ou bien servir de jouet au nouveau-né.

Notre exemplaire traduit la stylisation épurée du corps féminin s’érigeant d’une base cubique, le corps réduit à une forme cylindrique. Les seins coniques, font écho aux bras diminués, sculptés à leur hauteur. Le cou annelé laisse apparaître un visage circulaire finement sculpté. L’arcade sourcilière et l’arête nasale traitées délicatement en relief renforcent toute la subtilité de la sculpture ainsi que le traitement des yeux et des scarifications. Le positionnement du visage, légèrement en avant, semble l’animer d’une force. Bien qu’empreinte de sobriété, cette poupée, par son raffinement et le jeu subtil de ses formes géométriques, demeure un très bel exemplaire.

More from Guy Laliberté Collection

View All
View All