Lot Essay
The Mahongwe reliquary figures from the Makokou-Mekambo region, on the edge of the Democratic Republic of Congo, are witnesses of an ancestor cult that Catholic missionaries tried to destroy.
Our example is now covered with a rusty green oxidized patina and earthy material on the central axis, traces of a prolonged stay in a corrosive environment - buried underground or in a well - which allowed its preservation. Our leaf-like figure is part of this rare corpus and is distinguished, beyond the meticulous application of the lamellas covering the curved ogival face and the bun, by its elegant herringbone arrangement on the central median band.
The reverse side retains old traces of dotted patterns, reminding us of its repeated use and antiquity. The virtuosity of this work testifies to the creative reinvention of the human body by mahongwe artists, and majestically reflects the memory of ancestors.
Les figures de reliquaire Mahongwe, provenant de la région Makokou-Mekambo, aux marches de la République Démocratique du Congo, sont des témoins d’un culte d’ancêtres que les missionnaires catholiques tentèrent de détruire.
Notre exemplaire est recouvert aujourd’hui de la patine oxydée vert rouille et de matière terreuse sur l’axe médian, traces d’un séjour prolongé en milieu corrosif - enfoui sous terre ou dans un puits - qui permit sa sauvegarde. Cette figure foliacée s’inscrit dans ce rare corpus et se distingue, au-delà de l’application minutieuse des lamelles recouvrant la face en ogive incurvée et le chignon, par son élégant agencement en chevrons sur la bande médiane centrale. Le verso conserve d’anciennes traces de motifs traités en pointillés, rappelant son usage répété et son ancienneté.
Cette oeuvre, par la virtuosité de sa facture, témoigne de la réinvention créative du corps humain par les artistes mahongwe et reflète majestueusement le souvenir des ancêtres.
Our example is now covered with a rusty green oxidized patina and earthy material on the central axis, traces of a prolonged stay in a corrosive environment - buried underground or in a well - which allowed its preservation. Our leaf-like figure is part of this rare corpus and is distinguished, beyond the meticulous application of the lamellas covering the curved ogival face and the bun, by its elegant herringbone arrangement on the central median band.
The reverse side retains old traces of dotted patterns, reminding us of its repeated use and antiquity. The virtuosity of this work testifies to the creative reinvention of the human body by mahongwe artists, and majestically reflects the memory of ancestors.
Les figures de reliquaire Mahongwe, provenant de la région Makokou-Mekambo, aux marches de la République Démocratique du Congo, sont des témoins d’un culte d’ancêtres que les missionnaires catholiques tentèrent de détruire.
Notre exemplaire est recouvert aujourd’hui de la patine oxydée vert rouille et de matière terreuse sur l’axe médian, traces d’un séjour prolongé en milieu corrosif - enfoui sous terre ou dans un puits - qui permit sa sauvegarde. Cette figure foliacée s’inscrit dans ce rare corpus et se distingue, au-delà de l’application minutieuse des lamelles recouvrant la face en ogive incurvée et le chignon, par son élégant agencement en chevrons sur la bande médiane centrale. Le verso conserve d’anciennes traces de motifs traités en pointillés, rappelant son usage répété et son ancienneté.
Cette oeuvre, par la virtuosité de sa facture, témoigne de la réinvention créative du corps humain par les artistes mahongwe et reflète majestueusement le souvenir des ancêtres.