Lot Essay
The Idoma of the Lower Benue River Valley sculpted distinctive crests such as this one. Their cultural connections to the Igbo and the Cross River are very strong, which explains the presence among them of Ekpe or Ogrinya masquerades, whose origin stems from these neighboring cultural areas. The existence of these masquerades among the Idoma further implies the production of specific masks and crests. These works show less of a naturalist style than the famous leather-clad crests characteristic of the Ejagham area of the Cross River. It is notable that the chromatic component of these monoxylous crests of anthropomorphic figuration is usually limited to the application of black and white pigments.
Used by various secret Idoma societies of which the most powerful is Ogrinya, the crests made their dramatic appearance at harvest time or for the funeral of a member of the society. The Laliberté crest is unique among a great variety of similar works. The black/white bipartition dividing the face in a ‘checkerboard’ spirit - and the subtle naturalism that characterizes the execution of the sculpture - put this work in a class of its own.
Il appartient aux Idoma vivant au sud de la Benue de sculpter des cimiers tel l’exemplaire présent. Leurs liens culturels avec les traditions Igbo et de la Cross River sont très forts, ce qui explique la présence parmi eux de mascarades Ekpe ou Ogrinya, originaires de ces aires culturelles voisines. L’existence de ces dernières parmi les Idoma implique la fabrication de masques et cimiers spécifiques. Ces œuvres sont de facture moins naturaliste que les célèbres cimiers recouverts de cuir caractéristiques de l’espace ejagham de la Cross River. On notera davantage que la composante chromatique de ces cimiers monoxyles à figuration anthropomorphe se restreint habituellement à l’application de pigments blanc et noir. Utilisés par les différentes sociétés secrètes Idoma, dont la plus puissante est Ogrinya, les cimiers font leur apparition dramatique aux moments des récoltes ou des funérailles des membres de la société.
Le cimier Laliberté est unique au sein d’une grande variété d’œuvres apparentées. La bipartition noir-blanc divisant en mode « échiquier » le visage, ainsi que le naturalisme subtile caractérisant le modelé, en font des éléments sui generis.
Used by various secret Idoma societies of which the most powerful is Ogrinya, the crests made their dramatic appearance at harvest time or for the funeral of a member of the society. The Laliberté crest is unique among a great variety of similar works. The black/white bipartition dividing the face in a ‘checkerboard’ spirit - and the subtle naturalism that characterizes the execution of the sculpture - put this work in a class of its own.
Il appartient aux Idoma vivant au sud de la Benue de sculpter des cimiers tel l’exemplaire présent. Leurs liens culturels avec les traditions Igbo et de la Cross River sont très forts, ce qui explique la présence parmi eux de mascarades Ekpe ou Ogrinya, originaires de ces aires culturelles voisines. L’existence de ces dernières parmi les Idoma implique la fabrication de masques et cimiers spécifiques. Ces œuvres sont de facture moins naturaliste que les célèbres cimiers recouverts de cuir caractéristiques de l’espace ejagham de la Cross River. On notera davantage que la composante chromatique de ces cimiers monoxyles à figuration anthropomorphe se restreint habituellement à l’application de pigments blanc et noir. Utilisés par les différentes sociétés secrètes Idoma, dont la plus puissante est Ogrinya, les cimiers font leur apparition dramatique aux moments des récoltes ou des funérailles des membres de la société.
Le cimier Laliberté est unique au sein d’une grande variété d’œuvres apparentées. La bipartition noir-blanc divisant en mode « échiquier » le visage, ainsi que le naturalisme subtile caractérisant le modelé, en font des éléments sui generis.