拍品專文
Le modèle de candélabre présentant un groupe de jeunes femmes drapées à l'antique connait un immense succès tout au long de la période néoclassique en France. En témoignent un grand nombre de candélabres à multiples variantes. Le premier modèle de ce type est une paire de groupes de femmes par Etienne-Maurice Falconet qui furent exposés au Salon de 1761. Ces groupes avaient été conçus pour être exécutés en argent par François-Thomas Germain. Diderot commenta le succès de ces figures « d'un caractère simple, noble, antique». Plusieurs variantes suivent le modèle de Falconet dont un groupe qui s’inspire plus directement d’un dessin attribué à l’atelier du célèbre marchand-mercier Dominique Daguerre, conservé au Musée des Arts Décoratifs.
Quant au bouquet de lumières, ce modèle de bras en enroulement à têtes de bouc et cornes d'abondance est à rapprocher d'un dessin et d'une applique illustrés dans H. Ottomeyer, P. Pröschl et al., Vergoldete Bronzen, Vol. I, Munich, 1987, p. 241, ill. 4.5.4 et 4.5.5.
Cette paire de candélabres a été probablement acquise au début du XIXe siècle par le collectionneur d’art Jacques-Joseph de Boussairolles (1741-1814). Sa collection abritée dans l’Hôtel du Gouvernement de Montpellier présentait par ailleurs de nombreux tableaux. Elevé au XVIIIe siècle, cet hôtel particulier, transmis de génération en génération, était situé à l’emplacement de l’actuelle place de la Comédie. Détruit dans les années 1890, le mobilier qu’il contenait fut dispersé dans d’autres hôtels et châteaux familiaux.
Quant au bouquet de lumières, ce modèle de bras en enroulement à têtes de bouc et cornes d'abondance est à rapprocher d'un dessin et d'une applique illustrés dans H. Ottomeyer, P. Pröschl et al., Vergoldete Bronzen, Vol. I, Munich, 1987, p. 241, ill. 4.5.4 et 4.5.5.
Cette paire de candélabres a été probablement acquise au début du XIXe siècle par le collectionneur d’art Jacques-Joseph de Boussairolles (1741-1814). Sa collection abritée dans l’Hôtel du Gouvernement de Montpellier présentait par ailleurs de nombreux tableaux. Elevé au XVIIIe siècle, cet hôtel particulier, transmis de génération en génération, était situé à l’emplacement de l’actuelle place de la Comédie. Détruit dans les années 1890, le mobilier qu’il contenait fut dispersé dans d’autres hôtels et châteaux familiaux.