SERVITEUR MUET D'ÉPOQUE LOUIS XVI
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SERVITEUR MUET D'ÉPOQUE LOUIS XVI

PAR MAURICE BERNARD EVALD, DIT EWALD, DERNIER QUART DU XVIIIE SIÈCLE

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SERVITEUR MUET D'ÉPOQUE LOUIS XVI
PAR MAURICE BERNARD EVALD, DIT EWALD, DERNIER QUART DU XVIIIE SIÈCLE
En marqueterie de bois de rose, charme teinté, érable sycomore, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau supérieur à hauteur réglable basculant à décor d'instruments de musique et de fleurs, le plateau inférieur à décor floral, chacun ceint d'une galerie ajourée, le piètement tripode appliqué de bronzes associés
H.: 86 cm. (34 in.) ; D.: 42 cm. (16 1/2 in.)
Evalde, reçu maitre en 1765
Provenance
Galerie Gismondi, Paris.
Literature
P. Lemonnier, "Evalide, un marqueteur original", in L'Estampille L'Objet d'art, Décembre 1991, n°253, p. 48.
Special notice
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Further details
A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED TULIPWOOD AND MARQUETRY GUERIDON, BY MAURICE BERNARD EWALD, LATE 18TH CENURY

Brought to you by

Camille de Foresta
Camille de Foresta Senior Specialist, Deputy Chairman of Christie's France

Lot Essay

Maurice Bernard Evald dit Ewald, reçu maître le 5 octobre 1765, a connu un grand succès au début de sa carrière grâce à des commandes provenant de la cour et d’une riche clientèle. Originaire d’Allemagne il s’installe à Paris et compte parmi sa clientèle le duc d’Orléans, le duc d’Aumont ou encore le duc de Luynes. En 1769, il est chargé par François-Joseph Bélanger, dessinateur des Menus-Plaisirs, d'exécuter un serre-bijoux qui sera offert par Louis XV à Marie-Antoinette à l'occasion de son mariage avec le futur roi Louis XVI en 1770 ; il s’agit là sans doute de sa commande la plus prestigieuse.
L’utilisation de la marqueterie sur ses meubles est systématique et toujours de très grande qualité. Deux thèmes essentiels sont présents dans ses décors : les fleurs disposées en guirlandes et les trophées musicaux ; le guéridon que nous présentons ici en est un parfait exemple. L’introduction de la harpe dans le décor marqueté est une nouveauté que l’on doit à cet artisan de talent. Avec une marqueterie qui s’étend jusque sur le piètement, le guéridon que nous présentons ici est un très bel exemple du travail fin et raffiné d’Ewald.

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