Lot Essay
Jean-Jacques Pothier, maître menuisier encore peu documenté, obtient ses lettres de maîtrise à Paris en 1750. Sa production Louis XV puis Transition et Louis XVI témoigne de sa capacité à traverser les décennies tout en s’adaptant aux goûts changeants de l’époque.
Etabli rue de Bourbon-Villeneuve nous le savons actif jusqu’en 1780. Ses ouvrages sont variés mais présentent tous une excellente qualité de fabrication. Ses sièges Louis XV aux lignes toujours sobres et finement décorés de moulures et parfois de délicates sculptures représentent une grande partie de sa production comme en témoigne notre présent lot. Soulignons en revanche certaines pièces à la sculpture plus abondante composées de feuillages, de coquilles et de volutes. Citons par exemple deux canapés Louis XV particulièrement aboutis, tous deux à sept pieds dont l’un fut présenté lors de l’exposition des Grands Ebénistes et Menuisier parisiens du XVIIIe siècle du musée des Arts Décoratifs de 1955 (n.251) et l’autre conservé au Métropolitan Museum de New York (Inv. 1976.155.167) dévoilant tous le savoir-faire de cet artisan. Par la suite, ses premiers ouvrages Transition puis Louis XVI prouvent sa remarquable maîtrise des ornements plus riches d’entrelacs, de perles, de canaux et d’enroulements. Citons notamment un incroyable mobilier de salon composé de six fauteuils et un canapé emblématique du style Transition, dont une paire de fauteuils fut présentée lors de la vente Palais Abbatial de Royaumont chez Christie's à Paris le 19 septembre 2011, lot 133. On percevra à la fin du siècle une grande ressemblance entre les œuvres de Pothier et de Jacob notamment par l’utilisation des pieds en console qu’ils utilisaient très fréquemment l’un comme l’autre.
Etabli rue de Bourbon-Villeneuve nous le savons actif jusqu’en 1780. Ses ouvrages sont variés mais présentent tous une excellente qualité de fabrication. Ses sièges Louis XV aux lignes toujours sobres et finement décorés de moulures et parfois de délicates sculptures représentent une grande partie de sa production comme en témoigne notre présent lot. Soulignons en revanche certaines pièces à la sculpture plus abondante composées de feuillages, de coquilles et de volutes. Citons par exemple deux canapés Louis XV particulièrement aboutis, tous deux à sept pieds dont l’un fut présenté lors de l’exposition des Grands Ebénistes et Menuisier parisiens du XVIIIe siècle du musée des Arts Décoratifs de 1955 (n.251) et l’autre conservé au Métropolitan Museum de New York (Inv. 1976.155.167) dévoilant tous le savoir-faire de cet artisan. Par la suite, ses premiers ouvrages Transition puis Louis XVI prouvent sa remarquable maîtrise des ornements plus riches d’entrelacs, de perles, de canaux et d’enroulements. Citons notamment un incroyable mobilier de salon composé de six fauteuils et un canapé emblématique du style Transition, dont une paire de fauteuils fut présentée lors de la vente Palais Abbatial de Royaumont chez Christie's à Paris le 19 septembre 2011, lot 133. On percevra à la fin du siècle une grande ressemblance entre les œuvres de Pothier et de Jacob notamment par l’utilisation des pieds en console qu’ils utilisaient très fréquemment l’un comme l’autre.