Lot Essay
Comme l’indique l’inscription autographe, le présent dessin a été réalisé durant le séjour italien de l’architecte entre 1754 et 1757. A Rome, Charles de Wailly est fasciné par la basilique Saint-Pierre et le baldaquin du Bernin, comme en témoignent d'autres dessins : Intérieur de Saint-Pierre (Paris, ENSBA, inv. O.928), deux Relevés de la chaire de Saint-Pierre datés 1754 et 1755 (Bibliothèque Universitaire, Uppsala ; et Saint-Pétersbourg, Ermitage ; Rome 1760-1770, Fragonard, Hubert Robert et leurs amis, cat. exp., Paris, Galerie Cailleux, 1983, n° 13) et La Croix lumineuse à Saint-Pierre de Rome (Rouen, musée des Beaux-Arts, inv. 975-4-1788). Au Salon de 1789, De Wailly expose trois dessins dont Baldaquin de Saint-Pierre (n° 53) (J.-F. Heim et C. Beraud, Les Salons de Peinture de la Révolution française 1789-1799, Paris, 1989, p. 390).
Une grande effervescence artistique règne alors à Rome, où de nombreux artistes viennent parfaire leur formation. C’est à cette occasion que Wailly rencontre Hubert Robert et Augustin Pajou (M. Mosser et D. Rabreau, Charles de Wailly, peintre architecte dans l’Europe des Lumières, cat. exp., Paris, pp. 19-21).
Cette vue da sotto in su d’un baldaquin offre une perspective ascendante vertigineuse : les spirales et l’aspect distordu des colonnes procurent un grand dynamisme à la composition.
Une grande effervescence artistique règne alors à Rome, où de nombreux artistes viennent parfaire leur formation. C’est à cette occasion que Wailly rencontre Hubert Robert et Augustin Pajou (M. Mosser et D. Rabreau, Charles de Wailly, peintre architecte dans l’Europe des Lumières, cat. exp., Paris, pp. 19-21).
Cette vue da sotto in su d’un baldaquin offre une perspective ascendante vertigineuse : les spirales et l’aspect distordu des colonnes procurent un grand dynamisme à la composition.