拍品專文
Antoine Furetière (1619-1688), dans son Dictionnaire universel contenant tous les mots français publié en 1690, écrit que "toutes les passions, les mouvements de l’âme, se peignent sur le visage". Cette idée de capturer non seulement les traits du modèle, mais également son esprit fascine la haute société française à la fin du XVIIe siècle, si bien que tout le monde veut se faire peindre. Le portrait devient une nécessité sociale autant pour vanter sa beauté au sein d’une société capricieuse et coquette que pour garder en mémoire le visage d’un bien aimé disparu.
Cependant, le portrait français sous le règne de Louis XIV (1638-1715) demeure un des domaines les plus mal connus de la peinture du Grand Siècle. Les portraits sans attribution sont nombreux, tout comme les portraitistes que nous connaissons uniquement par leur morceau de réception. Un portrait tel que celui-ci, bien qu’il soit daté, reste une énigme à résoudre. Qui est ce modèle aux yeux vifs, qui avance sa main vers nous, et qui est l’artiste habile, maniant son pinceau avec autant de maîtrise ?
Cependant, le portrait français sous le règne de Louis XIV (1638-1715) demeure un des domaines les plus mal connus de la peinture du Grand Siècle. Les portraits sans attribution sont nombreux, tout comme les portraitistes que nous connaissons uniquement par leur morceau de réception. Un portrait tel que celui-ci, bien qu’il soit daté, reste une énigme à résoudre. Qui est ce modèle aux yeux vifs, qui avance sa main vers nous, et qui est l’artiste habile, maniant son pinceau avec autant de maîtrise ?