拍品專文
Si le nom d’Allegrain évoque une dynastie d’artistes dont différents prénoms embrassent plusieurs disciplines, c’est bien par celui d’Étienne (1644-1736) que débute l’héritage artistique de cette importante famille de l’Ancien Régime.
Auteur de véritable 'portraits de demeures', il réalise pour Louis XIV (1638-1715) des vues du parc de Versailles destinées à orner le Trianon et la Ménagerie du château. Une spectaculaire vue du Bosquet de la salle des Conseils peinte en 1688 (musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles, no. inv. MV 754) ou la vue de l’Isle de Versailles (Galerie du Grand Trianon, Versailles, no. inv. MV 752) témoignent de ses talents dans le genre.
Ces commandes royales asseyent le brio d’un peintre héritier des visions classiques de Poussin (1595-1665) et ayant œuvré toute sa carrière à imaginer des paysages idéalisés, 'héroïsés', disait-on alors. 'Le style héroïque est une composition d’objets qui dans leur genre tirent de l’art et de la nature tout ce que l’un et l’autre peuvent produire de grand et d’extraordinaire' comme le définissait Roger de Piles (1635-1709) à l’époque d’Allegrain (voir A. Lossel-Guillien, 'À la recherche de l’œuvre d’Étienne Allegrain, paysagiste de la fin du règne de Louis XIV', Histoire de l'art, 1988, 4, pp. 69-78).
Peuplés de fabriques imaginaires et personnages intemporels, les œuvres d’Allegrain invitent à une réflexion sur la recherche du sublime, la vanité de l’existence, autant de thèmes que prolongeront les peintres néoclassiques plus de cent ans après, marqués par cette peinture du Grand Siècle.
Auteur de véritable 'portraits de demeures', il réalise pour Louis XIV (1638-1715) des vues du parc de Versailles destinées à orner le Trianon et la Ménagerie du château. Une spectaculaire vue du Bosquet de la salle des Conseils peinte en 1688 (musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles, no. inv. MV 754) ou la vue de l’Isle de Versailles (Galerie du Grand Trianon, Versailles, no. inv. MV 752) témoignent de ses talents dans le genre.
Ces commandes royales asseyent le brio d’un peintre héritier des visions classiques de Poussin (1595-1665) et ayant œuvré toute sa carrière à imaginer des paysages idéalisés, 'héroïsés', disait-on alors. 'Le style héroïque est une composition d’objets qui dans leur genre tirent de l’art et de la nature tout ce que l’un et l’autre peuvent produire de grand et d’extraordinaire' comme le définissait Roger de Piles (1635-1709) à l’époque d’Allegrain (voir A. Lossel-Guillien, 'À la recherche de l’œuvre d’Étienne Allegrain, paysagiste de la fin du règne de Louis XIV', Histoire de l'art, 1988, 4, pp. 69-78).
Peuplés de fabriques imaginaires et personnages intemporels, les œuvres d’Allegrain invitent à une réflexion sur la recherche du sublime, la vanité de l’existence, autant de thèmes que prolongeront les peintres néoclassiques plus de cent ans après, marqués par cette peinture du Grand Siècle.