細節
Cimier Banda
Guinée
Hauteur : 139 cm. (54 ¾ in.)
來源
Collection André Lhote (1885-1962), Paris
Ferri-Roudillon-Beurdeley, Palais d'Orsay, Paris, Collection André Lhote et à divers, 17 décembre 1979, lot 212
Collection Monique (1929-2019) et Jean Paul (1930-2016) Barbier-Mueller, Genève (inv. n° 1001-24)
出版
Sweeney, J., African Negro Art, New York, 1935, p. 44, n° 305 (non. ill.)
Evans, W., African Negro Art. A Corpus of Photographs by Walker Evans, New York, 1935, p. 5, n° 49
Fagg, W., Masques d’Afrique dans les collections du musée Barbier-Müller, Paris, 1980, p. 34
Wilhelem, R., Le guidargus de l'art primitif, Paris, 1985, p. 37
Newton, D. et Waterfield, H., Sculpture. Chefs-d’œuvre du musée Barbier-Mueller/Tribal Sculpture. Masterpieces from Africa, South East Asia and the Pacific in the Barbier-Mueller Museum, Genève, 1995, pp. 48 et 49
Hahner-Herzog, I. et al., L’autre visage. Masques africains de la collection Barbier-Mueller/African Masks. The Barbier-Mueller Collection/Das zweite Gesicht. Afrikanische Masken aus der Sammlung Barbier-Mueller, Munich, 1997, pp. 87 et 250, pl. 25, n° 68
Webb, V.-L., Perfect Documents. Walker Evans and African Art, 1935, New York, 2000, plat recto et p. 59, n° 7
Abramovic, N. et Hergott, F., La création du monde. Fernand Léger et l’art africain dans les collections Barbier-Mueller, Paris, 2000, p. 29, n° 37
Berliner, D., Baga. Mémoires religieuses, Genève, 2013, p. 85, n° 7
Berliner, D., Baga. Mémoires religieuses, Genève, 2016, p. 85, n° 7
Petridis, C. et al., The Language of Beauty in African Art, New Haven, 2022, pp. 256 et 328, n° 225
展覽
New York, MoMA - Museum of Modern Art, African Negro Art, 18 mars - 19 mai 1935 ; Manchester, Currier gallery of art, 10 juin - 8 juillet 1935 ; San Francisco, San Francisco Museum of Modern Art, 23 juillet - 2 septembre 1935 ; Cleveland, Cleveland Museum of Art, 28 septembre - 27 octobre 1935
Soleure, Kunstmuseum Solothurn, Masques d’Afrique dans les collections du musée Barbier-Müller, 1er janvier - 31 décembre 1980
Genève, MAH - Musée d'Art et d'Histoire, La création du monde. Fernand Léger et l’art africain dans les collections Barbier-Mueller, 25 octobre 2000 - 25 février 2001
Genève, Musée Barbier-Mueller, Découvrez les Baga, 17 octobre 2013 - 30 mars 2014
Marseille, Centre de la Vieille Charité, MAAOA - Musée d'arts Africains, Océaniens, Amérindiens, Baga. Art de Guinée. Collection du musée Barbier-Mueller, 13 mai - 18 septembre 2016
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Banda headdress, Guinea

榮譽呈獻

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

拍品專文

IRIS HAHNER-HERZOG
in L’autre visage. Masques africains de la collection Barbier-Mueller, 1997, p. 86

Les Nalou sont implantés dans les mangroves de la côte nord de la Guinée, au climat chaud et humide. Ils vivent de la culture du riz comme leurs voisins du sud, les Baga, qui leur sont culturellement proches. Il semblerait que les deux groupes de population aient eu une société masculine appelée simo, qui utilisait divers masques, dont les masques banda, alors également connus chez quelques groupes baga sous le nom de kumbaruba. À l'origine, la figure masquée banda passait pour être une créature extrêmement dangereuse, qui apparaissait en période de crise pour offrir aux hommes sa protection. Les masques banda étaient cependant aussi exhibés à l'occasion de la fête des moissons, des mariages, des rituels initiatiques ou de funérailles importantes. Actuellement, ces danses masquées, devenues rares, ne sont exécutées qu'à des fins récréatives.

IRIS HAHNER-HERZOG
in African Masks. The Barbier-Mueller Collection, 1997, p. 86

The mangrove swamps of the hot, humid northern coastal region of Guinea are home to the Nalu. Like their southern neighbors, the culturally related Baga, the Nalu cultivate rice as their main source of subsistence. Among both groups there is said to have once flourished a male society called Simo, which used various masks including Banda, also known in some Baga groups as Kumbaruba. Originally Banda mask was considered a very dangerous being, who appeared in times of crisis to protect human lives. Beyond this, harvest festivals, marriages, adolescent initiations, and the funerals of important persons, provided opportunities for Banda mask dances. Today these dances are performed only rarely, and solely for entertainment purposes.

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