Details
Cimier Ejagham
Nigeria
Hauteur : 71 cm. (28 in.)
Provenance
Ousmane Abdoulaye, Bruxelles
Pierre Loos, Bruxelles
Lin et Emile (1929-2021) Deletaille, Bruxelles
Collection Monique (1929-2019) et Jean Paul (1930-2016) Barbier-Mueller, Genève, acquis le 20 juin 2002 (inv. n° 1012-38)
Literature
Mattet, L., « Publicité Deletaille/Deletaille Advertisement », in Arts & Cultures, Genève, 2000, n° 1, p. 8
Barbier-Mueller, J.P. et Enthoven, R., Rêves de collection. Sept millénaires de sculptures inédites - Europe, Asie, Afrique, Genève, 2003, pp. 134 et 135, n° 55
Alleva, A. d’ et al., Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller/Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, Genève, 2007, pp. 174-175 et 388
Baeke, V. et al., A Legacy of Collecting. African and Oceanic Art from the Barbier-Mueller Museum at The Metropolitan Museum of Art, Genève, 2009, pp. 68 et 69, n° 13
Kwahulé, K., Orsenna, E. et Schmitt, E.-E., Masques à démasquer, Genève, 2012, pp. 124 et 125, n° 49
Barley, N. et al., Arts du Nigeria revisités/Nigerian Arts Revisited, Genève, 2015, pp. 41 et 94, n° 52
Levy, A. et Ouvrier, Z., Pensées invisibles. Invisible Thoughts, Genève, 2023, p. 70, n° 20
Exhibited
Genève, MEG - Musée d’Ethnographie de Genève, L’invité du MEG. Le musée Barbier-Mueller, 24 avril 2007 - 26 août 2007
New York, The Metropolitan Museum of Art, A Legacy of Collecting. African and Oceanic Art from the Barbier-Mueller Museum, 2 juin - 27 septembre 2009
Genève, Musée Barbier-Mueller, Masques à démasquer, 21 février - 16 septembre 2012
Genève, Musée Barbier-Mueller, Pensées invisibles, 9 novembre 2022 - 3 septembre 2023
Further details
Ejagham headdress, Nigeria

Brought to you by

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

Lot Essay

CLAIRE BOULLIER
in Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller, 2007, p. 174

Le cimier de la collection Barbier-Mueller - qu'il est préférable de désigner comme Ejagham plutôt que Ekoï, appellation probablement péjorative - fait partie des œuvres les plus spectaculaires de la Cross-River. Le personnage porte une coiffure monumentale composée de cinq grandes nattes enroulées d'une ampleur inattendue dans la statuaire africaine, et qui témoignent d'une réelle prouesse technique dans la perfection et la symétrie des enroulements. Des récits ethnographiques rapportent que cette coiffure était portée par les jeunes filles pendant l'initiation et la période de réclusion précédant le mariage. Les tresses étaient obtenues grâce à une armature rigide et à un surmodelage de terre qui maintenaient les cheveux et les mèches rapportées.


CLAIRE BOULLIER
in Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, 2007, p. 174

The head crest in the Barbier-Mueller collection, which one should call Ejagham rather than Ekoi (probably a pejorative appellation), is one of the most spectacular works from the Cross River region. The monumental hairstyle is composed of five coiled plaits or braids, unusually large in African statuary and masterful in the perfection and symmetry of their coils. Ethnographic accounts report that this hairstyle was worn by young women during initiation and the period of reclusion prior to marriage. The plaits were supported by a rigid armature and modelled with clay, which maintained the hair and added locks in place.

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