Lot Essay
CLAIRE BOULLIER
in Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller, 2007, p. 174
Le cimier de la collection Barbier-Mueller - qu'il est préférable de désigner comme Ejagham plutôt que Ekoï, appellation probablement péjorative - fait partie des œuvres les plus spectaculaires de la Cross-River. Le personnage porte une coiffure monumentale composée de cinq grandes nattes enroulées d'une ampleur inattendue dans la statuaire africaine, et qui témoignent d'une réelle prouesse technique dans la perfection et la symétrie des enroulements. Des récits ethnographiques rapportent que cette coiffure était portée par les jeunes filles pendant l'initiation et la période de réclusion précédant le mariage. Les tresses étaient obtenues grâce à une armature rigide et à un surmodelage de terre qui maintenaient les cheveux et les mèches rapportées.
CLAIRE BOULLIER
in Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, 2007, p. 174
The head crest in the Barbier-Mueller collection, which one should call Ejagham rather than Ekoi (probably a pejorative appellation), is one of the most spectacular works from the Cross River region. The monumental hairstyle is composed of five coiled plaits or braids, unusually large in African statuary and masterful in the perfection and symmetry of their coils. Ethnographic accounts report that this hairstyle was worn by young women during initiation and the period of reclusion prior to marriage. The plaits were supported by a rigid armature and modelled with clay, which maintained the hair and added locks in place.
in Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller, 2007, p. 174
Le cimier de la collection Barbier-Mueller - qu'il est préférable de désigner comme Ejagham plutôt que Ekoï, appellation probablement péjorative - fait partie des œuvres les plus spectaculaires de la Cross-River. Le personnage porte une coiffure monumentale composée de cinq grandes nattes enroulées d'une ampleur inattendue dans la statuaire africaine, et qui témoignent d'une réelle prouesse technique dans la perfection et la symétrie des enroulements. Des récits ethnographiques rapportent que cette coiffure était portée par les jeunes filles pendant l'initiation et la période de réclusion précédant le mariage. Les tresses étaient obtenues grâce à une armature rigide et à un surmodelage de terre qui maintenaient les cheveux et les mèches rapportées.
CLAIRE BOULLIER
in Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, 2007, p. 174
The head crest in the Barbier-Mueller collection, which one should call Ejagham rather than Ekoi (probably a pejorative appellation), is one of the most spectacular works from the Cross River region. The monumental hairstyle is composed of five coiled plaits or braids, unusually large in African statuary and masterful in the perfection and symmetry of their coils. Ethnographic accounts report that this hairstyle was worn by young women during initiation and the period of reclusion prior to marriage. The plaits were supported by a rigid armature and modelled with clay, which maintained the hair and added locks in place.