Lot Essay
LOUIS PERROIS
in Art ancestral du Gabon dans les collections du musée Barbier-Mueller, 1985, p. 188
C'est la pureté des contours et la finesse de la facture qui captent immédiatement l'attention, même pour un profane des arts africains, quand on découvre cette magnifique figure de reliquaire Bwété de la région sud-est de Mékambo. Le visage en ogive parfaite, à peine mais suffisamment creusée, est décoré de fines lamelles de laiton, doucement incurvées. Il est partagé par une large bande métallique verticale figurant le front jusqu'à la mi-hauteur (à remarquer aussi la finition du sommet de cette plaquette, en chevron, sur lequel s'ancre sans discontinuité le chignon). Les yeux en cabochons, assez petits, encadrent le nez acéré fait d'un morceau de métal plus épais. En dessous, deux séries de fines lamelles (moins aplaties que celles de la face) tombent en oblique de part et d'autre d'une petite plaque triangulaire évoquant, sans la montrer, la bouche. Le chignon supérieur oblique comme la double tresse postérieure sont stylisés, mais rappellent directement la coiffure traditionnelle des vieux initiés mahongwé.
LOUIS PERROIS
in Ancestral Art of Gabon from the Collections of the Barbier-Mueller Museum, 1985, p. 188
Even for the novice in African art, this magnificent Bwete reliquary figure from the region southeast of Mekambo immediately attracts attention by virtue of its smooth curves and exact rendering. The perfectly ogival face, barely but noticeably recessed, is ornamented with thin, gently curved brass strips. It is divided by a wide, vertical metal band representing the forehead midway up (note also the finish of the finial of the small chevron plate to which the bun is neatly anchored). The rather small cabochon eyes flank the pointed nose made from a thicker piece of metal. Below, two sets of thin metal strips (but thicker than those on the face) radiate diagonally from both sides of a small triangular plate that merely suggests a mouth. The upper diagonal bun, like the back double braid, is stylized but still recalls clearly the traditional coiffure of early Mahongwe initiates.
in Art ancestral du Gabon dans les collections du musée Barbier-Mueller, 1985, p. 188
C'est la pureté des contours et la finesse de la facture qui captent immédiatement l'attention, même pour un profane des arts africains, quand on découvre cette magnifique figure de reliquaire Bwété de la région sud-est de Mékambo. Le visage en ogive parfaite, à peine mais suffisamment creusée, est décoré de fines lamelles de laiton, doucement incurvées. Il est partagé par une large bande métallique verticale figurant le front jusqu'à la mi-hauteur (à remarquer aussi la finition du sommet de cette plaquette, en chevron, sur lequel s'ancre sans discontinuité le chignon). Les yeux en cabochons, assez petits, encadrent le nez acéré fait d'un morceau de métal plus épais. En dessous, deux séries de fines lamelles (moins aplaties que celles de la face) tombent en oblique de part et d'autre d'une petite plaque triangulaire évoquant, sans la montrer, la bouche. Le chignon supérieur oblique comme la double tresse postérieure sont stylisés, mais rappellent directement la coiffure traditionnelle des vieux initiés mahongwé.
LOUIS PERROIS
in Ancestral Art of Gabon from the Collections of the Barbier-Mueller Museum, 1985, p. 188
Even for the novice in African art, this magnificent Bwete reliquary figure from the region southeast of Mekambo immediately attracts attention by virtue of its smooth curves and exact rendering. The perfectly ogival face, barely but noticeably recessed, is ornamented with thin, gently curved brass strips. It is divided by a wide, vertical metal band representing the forehead midway up (note also the finish of the finial of the small chevron plate to which the bun is neatly anchored). The rather small cabochon eyes flank the pointed nose made from a thicker piece of metal. Below, two sets of thin metal strips (but thicker than those on the face) radiate diagonally from both sides of a small triangular plate that merely suggests a mouth. The upper diagonal bun, like the back double braid, is stylized but still recalls clearly the traditional coiffure of early Mahongwe initiates.