STATUE
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Statue Îles Tami

Papouasie-Nouvelle-Guinée

Details
Statue Îles Tami
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Hauteur : 47 cm. (18 ½ in.)
Provenance
Collection privée, Royaume-Uni
Christie’s, Londres, 24 octobre 1978, lot 193
Collection Monique (1929-2019) et Jean Paul (1930-2016) Barbier-Mueller, Genève, acquis lors de cette vente (inv. n° 4134)
Literature
Muensterberger, W., Universalité de l’art tribal. Universality of Tribal Art, Genève, 1979, pp. 86 et 87
Newton, D. et Waterfield, H., Sculpture. Chefs-d’œuvre du musée Barbier-Mueller/Tribal Sculpture. Masterpieces from Africa, South East Asia and the Pacific in the Barbier-Mueller Museum, Genève, 1995, pp. 284 et 285
Newton, D., Arts des mers du sud. Insulinde, Mélanésie, Polynésie, Micronésie. Collections du musée Barbier-Mueller/Art of the South Seas. Island Southeast Asia, Melanesia, Polynesia, Micronesia. The Collections of the Musée Barbier-Mueller, Paris, 1998, p. 207, n° 2
Preston, S., « Les arts de la fertilité et la quête de la régénération», in Arts & Cultures, Genève, 2003, n° 4, p. 200, n° 22
Peltier, P. et al., Ombres de Nouvelle-Guinée. Arts de la grande île d’Océanie dans les collections Barbier-Mueller/Shadows of New Guinea. Art of the Great Island of Oceania from the Barbier-Mueller Collections, Paris, 2006, pp. 169 et 418, n° 87
Alleva, A. d’ et al., Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller/Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, Genève, 2007, pp. 292-293 et 392
Exhibited
Genève, Musée Barbier-Mueller, Universalité de l’art tribal. Universality of Tribal Art, 1er janvier - 30 septembre 1979
Marseille, Centre de la Vieille Charité, MAAOA - Musée d’Arts Africains, Océa niens et Amérindiens, Arts des Mers du Sud. Insulinde, Mélanésie, Polynésie, Micronésie. Collections du Musée Barbier-Mueller, 5 juin - 4 octobre 1998
Paris, Mona Bismarck American Center, Ombres de Nouvelle-Guinée. Arts de la grande île d’Océanie dans les
collections Barbier-Mueller, 3 octobre - 25 novembre 2006
Further details
Figure, Tami Islands, Papua New Guinea

Brought to you by

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

Lot Essay

PETER TER KEURS
in Arts d’Afrique et d’Océanie. Fleurons du musée Barbier-Mueller, 2007, p. 292

Cette figure de style tami représente un kani dont un serpent mord les parties génitales. Dark a interprété ce dernier comme un reptile avalant le pénis du kani. Il pourrait également s’agir d’un kani féminin pénétré par le serpent. Vraisemblablement, cette statue symbolise le rôle joué par le kani pour stimuler la fertilité. Bien que le monde des êtres mythiques kani soit dans une large mesure tenu secret pour les non-initiés (les femmes et les jeunes enfants), les motifs de kani appartenant à la famille sont connus de ceux-ci également. L’univers de ces figures mythiques offre beaucoup de similitudes avec le monde des humains. Ainsi les kani peuvent-ils se marier et avoir des enfants. Bodrogi classerait cette statue dans la catégorie des « objets à usage inconnu ». Toutefois, l’usure du large trou pratiqué dans le bas de la sculpture suggère qu’elle a servi de décoration en étant suspendue la tête en bas autour d’une maison de cérémonie.


PETER TER KEURS
in Arts of Africa and Oceania. Highlights from the Musée Barbier-Mueller, 2007, p. 292

The carving illustrated here depicts a kani figure with a snake biting the genitals. Dark interpreted the design as a snake biting the penis. It could also be a female kani, penetrated by the snake. Most likely this statue symbolically represents the role of kani in stimulating fertility. Although the world of the kani mythical beings remains, to a large extent, a secret to the uninitiated (women and young children), the kani designs belonging to the families are also known by uninitiated members of the family. The world of these mythical figures has many parallels with the world of human beings. Kani can marry and have children. Bodrogi would classify this statue under “Objects of Unknown Use”. However, the way the hole under the figure has deteriorated, suggests that it has been used as a house decoration, hanging upside down at the side of a ceremonial house.

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