拍品專文
MICHAEL GUNN
in Nouvelle-Irlande. Arts rituels d’Océanie dans les collections du musée Barbier-Mueller, 1997, p. 82
Les masques étaient rares à Lihir et leur usage se limitait aux danses publiques et à la levée des tabous. En conséquence, peu de musées occidentaux conservent des masques de ce type. Comme Parkinson le faisait remarquer, les masques de Lihir s’apparentent de près à ceux des traditions malagan de l’île voisine de Tabar, au nord.
Selon Parkinson, les masques de Lihir ne relèvent pas du culte des ancêtres ni du totémisme et s’apparentent par conséquent aux masques en usage dans les îles Tanga et Anir, au sud. Il rapporte que les masques de Lihir s’appelaient malangane (« danse ») et qu’ils n’étaient autres que des costumes de danse portés à l’occasion de diverses fêtes. Ce détail linguistique nous porte à conclure que les habitants de Lihir ont emprunté leur tradition de masques à ceux de Tabar. Hahl a acquis deux autres masques très semblables à Masahet, l’une des îles Lihir, en 1910. Le seul de ces masques dont nous ayons gardé la trace est actuellement conservé au Linden-Museum de Stuttgart et n’a pas, à l’inverse du masque des collections Barbier-Mueller, une planchette à la place du nez.
Mask usage was rare on Lihir and seems to have been confined to public dances and perhaps also to the removal of taboos. As a consequence, masks such as this are only occasionally found in Western museum collections. As Parkinson noted, the masks of Lihir closely resemble the barkcloth masks used within the malagan traditions of neighbouring Tabar to the north.
Parkinson noted that the Lihir masks are not used for ancestor worship or totemism, and as such are similar to those masks used on the Tanga and Anir islands to the south. He recorded that the Lihir masks were named malangane, meaning “dance” and were in fact purely and simply dancing costumes worn at various festivities. This additional linguistic evidence suggests the conclusion that the Lihir people adopted the masking tradition from Tabar. Another very similar pair of masks was acquired from Masahet Island in the Lihir Group by Hahl in 1910. The known example form this pair, now in the Linden-Museum in Stuttgart, does not have the nose staff evident in the Barbier-Mueller piece.
in Nouvelle-Irlande. Arts rituels d’Océanie dans les collections du musée Barbier-Mueller, 1997, p. 82
Les masques étaient rares à Lihir et leur usage se limitait aux danses publiques et à la levée des tabous. En conséquence, peu de musées occidentaux conservent des masques de ce type. Comme Parkinson le faisait remarquer, les masques de Lihir s’apparentent de près à ceux des traditions malagan de l’île voisine de Tabar, au nord.
Selon Parkinson, les masques de Lihir ne relèvent pas du culte des ancêtres ni du totémisme et s’apparentent par conséquent aux masques en usage dans les îles Tanga et Anir, au sud. Il rapporte que les masques de Lihir s’appelaient malangane (« danse ») et qu’ils n’étaient autres que des costumes de danse portés à l’occasion de diverses fêtes. Ce détail linguistique nous porte à conclure que les habitants de Lihir ont emprunté leur tradition de masques à ceux de Tabar. Hahl a acquis deux autres masques très semblables à Masahet, l’une des îles Lihir, en 1910. Le seul de ces masques dont nous ayons gardé la trace est actuellement conservé au Linden-Museum de Stuttgart et n’a pas, à l’inverse du masque des collections Barbier-Mueller, une planchette à la place du nez.
Mask usage was rare on Lihir and seems to have been confined to public dances and perhaps also to the removal of taboos. As a consequence, masks such as this are only occasionally found in Western museum collections. As Parkinson noted, the masks of Lihir closely resemble the barkcloth masks used within the malagan traditions of neighbouring Tabar to the north.
Parkinson noted that the Lihir masks are not used for ancestor worship or totemism, and as such are similar to those masks used on the Tanga and Anir islands to the south. He recorded that the Lihir masks were named malangane, meaning “dance” and were in fact purely and simply dancing costumes worn at various festivities. This additional linguistic evidence suggests the conclusion that the Lihir people adopted the masking tradition from Tabar. Another very similar pair of masks was acquired from Masahet Island in the Lihir Group by Hahl in 1910. The known example form this pair, now in the Linden-Museum in Stuttgart, does not have the nose staff evident in the Barbier-Mueller piece.