Lot Essay
JEAN PAUL BARBIER-MUELLER
Les têtes tsogho sont beaucoup plus rares que les têtes fang, et pourtant moins recherchées, ou moins surpayées (il n’y a pas un marché bien alimenté).
Je connais celle-ci depuis 1970, ou elle fut exposée à Zurich au Kunsthaus. Ce fut même elle qui me fit découvrir l’art des peuples du Centre-Sud du Gabon. Malgré la bande frontale médiane, on peut d’ailleurs se demander si cette tête ne vient pas du côté de chez les Vuvi, en raison du long menton, du visage en cœur assez plat, et des yeux d’un dessin semblable à celui de la bouche, les trois ellipses étant disposées de manière si harmonieuses dans la face, que celle-ci s’en trouve empreinte d’une sérénité extraordinaire. J’ai fait des essais en 1980 pour acquérir cet objet et après avoir mandaté diverses personnes, je suis arrivé à mes fins par l’intermédiaire de Catherine Duret et de la galerie Ketterer de Munich, qui me l’avait proposée en 1980, pour retirer rapidement l’offre du vendeur et ne plus répondre à mes demandes.
Tsogho heads are much rarer than Fang heads, and yet less sought-after, or less overpaid (there is not a well-fed market). I have known this one since 1970, when it was exhibited in Zurich at the Kunsthaus. It was this piece that introduced me to the art of the people from South-Central Gabon. Despite the median forehead band, one might well wonder whether this head does not come from the Vuvi side, given the long chin, the fairly flat heart-shaped face and the eyes with a design similar to that of the mouth; the three ellipses are arranged so harmoniously in the face that it conveys an extraordinary serenity. I tried to buy this object in 1980, and after enquiring from various people, I ended up buying it through Catherine Duret and the Ketterer gallery in Munich, which had offered it to me in 1980, only to withdraw the seller's offer quickly and not respond to my enquiries.
Les têtes tsogho sont beaucoup plus rares que les têtes fang, et pourtant moins recherchées, ou moins surpayées (il n’y a pas un marché bien alimenté).
Je connais celle-ci depuis 1970, ou elle fut exposée à Zurich au Kunsthaus. Ce fut même elle qui me fit découvrir l’art des peuples du Centre-Sud du Gabon. Malgré la bande frontale médiane, on peut d’ailleurs se demander si cette tête ne vient pas du côté de chez les Vuvi, en raison du long menton, du visage en cœur assez plat, et des yeux d’un dessin semblable à celui de la bouche, les trois ellipses étant disposées de manière si harmonieuses dans la face, que celle-ci s’en trouve empreinte d’une sérénité extraordinaire. J’ai fait des essais en 1980 pour acquérir cet objet et après avoir mandaté diverses personnes, je suis arrivé à mes fins par l’intermédiaire de Catherine Duret et de la galerie Ketterer de Munich, qui me l’avait proposée en 1980, pour retirer rapidement l’offre du vendeur et ne plus répondre à mes demandes.
Tsogho heads are much rarer than Fang heads, and yet less sought-after, or less overpaid (there is not a well-fed market). I have known this one since 1970, when it was exhibited in Zurich at the Kunsthaus. It was this piece that introduced me to the art of the people from South-Central Gabon. Despite the median forehead band, one might well wonder whether this head does not come from the Vuvi side, given the long chin, the fairly flat heart-shaped face and the eyes with a design similar to that of the mouth; the three ellipses are arranged so harmoniously in the face that it conveys an extraordinary serenity. I tried to buy this object in 1980, and after enquiring from various people, I ended up buying it through Catherine Duret and the Ketterer gallery in Munich, which had offered it to me in 1980, only to withdraw the seller's offer quickly and not respond to my enquiries.