JEUNE FILLE À LA COUPE DE FRUITS
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JEUNE FILLE À LA COUPE DE FRUITS

ATTRIBUÉE À CLAUDE MICHEL, DIT CLODION (1738 - 1814), FIN DU XVIIIe SIÈCLE

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JEUNE FILLE À LA COUPE DE FRUITS
ATTRIBUÉE À CLAUDE MICHEL, DIT CLODION (1738 - 1814), FIN DU XVIIIe SIÈCLE
terre cuite, la jeune fille représentée debout, tenant de la main droite une grappe de raisin et relevant son habit de la main gauche pour recueillir sa cueillette, l’arrière du tronc portant la signature ‘CLODION.’, avec une étiquette circulaire dentelée en papier rouge imprimée ‘ANNEXE’, avec une étiquette en papier numérotée au crayon ‘481’ et un numéro au marqueur noir ‘50618’ ; restaurations
H. 44 cm (17 ¼ in.) ; L. 13 cm (5 in.)
Clodion, C. Michel dit
Provenance
Par tradition, collection de l'impératrice Eugénie (1826-1920) au palais des Tuileries.
Henry Scrive, Palais Rose, Le Vésinet ; vente Paris, Drouot, 17 décembre 1942, lot 72, où acquise par
Paul Gouvert, Paris.
Probablement collection Bouet, Paris.
Wildenstein & Co., New York.
William Rockhill Trust, Nelson Gallery, Kansas City.
Literature
‘Clodion’, in Connaissance des Arts, 15 juin 1955, no. 40, p. 74, ill.
Further details
A TERRACOTTA FIGURE OF A NYMPH HOLDING GRAPES AND OTHER FRUITS, ATTRIBUTED TO CLAUDE MICHEL, CALLED CLODION (1738-1814), LATE 18TH CENTURY

Eager to satisfy the tastes of a new and wider public, the sculptors of the reign of Louis XVI turned a new path. Clodion led the way, making a name for himself with his graceful figures. His preferred means of expression was terracotta, which appealed because of its unique plasticity, a symbol of sensitivity. As a resident of the Académie in Rome, he enriched his repertoire with works inspired by Antiquity brought up to date to the fashionable Neoclassicism. His gallant works soon filled the cabinets of collectors throughout Europe, from Russia to England. At Jean de Julienne’s sale in 1767, two terracottas sold for the substantial sum of two hundred and fifty pounds, wen Clodion had just turned thirty.
Clodion’s artistic and undoubtedly commercial talent was to turn antique goddesses into 18th-century Parisian women. Our terracotta, for example, is inspired both by the Callipygian Venus and the type of the Bacchante, but Clodion diverted these sources to establish a new canon, smiling and amiable, in tune with the aspirations and gentleness of his times.

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Hélène Rihal
Hélène Rihal Head of Department

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Lot Essay

Désireux de satisfaire les goûts d’un public nouveau et élargi, les sculpteurs du règne de Louis XVI se tournent vers une voie nouvelle. Clodion en chef de file se fit remarquer pour ses figures aux grâces aimables. Son moyen d’expression privilégié était la terre cuite, qui plaisait par son caractère plastique unique, symbole de sensibilité. Pensionnaire de l’Académie à Rome, Clodion enrichit son répertoire de tous les antiques remis au goût du jour avec le néoclassicisme. Son œuvre galante allait bientôt peupler tous les cabinets des collectionneurs d’Europe, de la Russie à l’Angleterre. Ainsi à la vente de Jean de Julienne en 1767, deux terres cuites se vendaient pour l’importante somme de deux-cent cinquante livres. Clodion venait d’avoir trente ans.

Le talent, artistique et sans doute commercial de Clodion, est d’avoir fait de déesses antiques des parisiennes du XVIIIe siècle. Notre terre cuite par exemple est doublement inspirée des Vénus callipyges et des bacchantes. Mais Clodion détourne ces sources pour établir un nouveau canon, souriant et aimable, en phase avec les aspirations et la douceur du siècle.

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