Lot Essay
Si Prud’hon fait ses débuts à l’école gratuite de dessin de Dijon dans les années 1770, il arrive rapidement à Paris en 1780 pour trois années avant de partir à Rome. Les œuvres religieuses, peu nombreuses, sont datables du début de la carrière de l’artiste, vers 1783-1784, lorsqu’il séjourne à Paris ou à Dijon puis à ses débuts à Rome lorsqu'il découvre les oeuvres de Raphëal et de Michel-Ange. Selon Sylvain Laveissière, ces scènes religieuses sont les dernières que Prud’hon réalisent avant de se consacrer aux allégories (Femmes de l’Ancien Testament : peintures et dessins des collections publiques françaises, cat. exp., Nice, Musée Chagall, 1999, n° 11).
La figure du Créateur du présent dessin s’inscrit dans un répertoire iconographique plus large chez Prud’hon dont un tableau représentant Dieu réprimant Adam et Eve après la faute de l’ancienne collection Henri Rouart (sa vente, Paris, 9-11 décembre 1912, lot 64). L’ensemble la composition est connu par deux dessins : au Musée des Beaux-arts de Dijon avec Adam et Ève debout découvrant avec effroi leur nudité (Guiffrey, op. cit., n° 271); et provenant de l’ancienne collection Gilbert-Lévy avec Adam et Eve effondrés au sol (vente Gilbert-Lévy, Hôtel Drouot, Paris, 6 mai 1987, lot 87 ; Guiffrey, op. cit., n° 272).
Une autre toile peinte dans la même veine, illustre l’épisode de l’ancien testament qui se déroule avant celui d’Adam et Eve à savoir Dieu débrouillant le chaos, où il est également dans les nuées mais soutenu par trois esprits (Dijon, musée des beaux-arts, inv. CA. 702 ; Prud’hon ou le rêve du bonheur, cat. exp., Paris, Galeries nationales du Grand Palais, et New York, The Metropolitan Museum of Art, 1998, n° 12, ill.).
Sylvain Laveissière propose de dater le présent dessin, de technique tout à fait atypique dans la production graphique de l'artiste, entre les années 1785-1788, alors qu'il est à Rome (communication orale).
La figure du Créateur du présent dessin s’inscrit dans un répertoire iconographique plus large chez Prud’hon dont un tableau représentant Dieu réprimant Adam et Eve après la faute de l’ancienne collection Henri Rouart (sa vente, Paris, 9-11 décembre 1912, lot 64). L’ensemble la composition est connu par deux dessins : au Musée des Beaux-arts de Dijon avec Adam et Ève debout découvrant avec effroi leur nudité (Guiffrey, op. cit., n° 271); et provenant de l’ancienne collection Gilbert-Lévy avec Adam et Eve effondrés au sol (vente Gilbert-Lévy, Hôtel Drouot, Paris, 6 mai 1987, lot 87 ; Guiffrey, op. cit., n° 272).
Une autre toile peinte dans la même veine, illustre l’épisode de l’ancien testament qui se déroule avant celui d’Adam et Eve à savoir Dieu débrouillant le chaos, où il est également dans les nuées mais soutenu par trois esprits (Dijon, musée des beaux-arts, inv. CA. 702 ; Prud’hon ou le rêve du bonheur, cat. exp., Paris, Galeries nationales du Grand Palais, et New York, The Metropolitan Museum of Art, 1998, n° 12, ill.).
Sylvain Laveissière propose de dater le présent dessin, de technique tout à fait atypique dans la production graphique de l'artiste, entre les années 1785-1788, alors qu'il est à Rome (communication orale).