拍品專文
Si la marqueterie de paille est probablement une technique d’origine orientale, introduite grâce aux échanges commerciaux entre l’Europe et l’Asie dès le XVe siècle, elle est surtout pratiquée en Europe, du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle. En France, des années 1750 à la Révolution, le commerce de meubles et de menus ouvrages en marqueterie de paille est surtout florissant à Paris, marqué à cette période par une mode frivole, l’amour des décors et des matières insolites et un goût pour les curiosités, dont cette technique faisait partie. La presse de l’époque permet d’identifier un des artisans majeurs de ce type de marqueterie: M. Delasson, installé dans l’hôtel du prieuré de Saint Martin des Champs, rue de Breteuil.
Les pailles de seigle, d’orge, d’avoine et de blé étaient les plus utilisées, présentant une surface extérieure lisse, brillante, formée d’une couche siliceuse, imperméable et imputrescible, et une face intérieure mate, poreuse et facile à encoller. Afin d’être marquetée, la paille était fendue, aplatie, soit au marteau à plaquer soit à au fer à chaud, puis collée et mise en presse, pour une parfaite adhérence et planéité sur son support. Un passage de ouate de coton humide ou d’une peau de chamois permet ensuite d’ôter les surplus de colle et de nettoyer la surface de la paille qui retrouve alors son éclat et sa brillance. Cette table de milieu reflète la variété de traitements et de couleurs que peuvent revêtir les différentes espèces de paille en marqueterie : du blond doré au vert pâle, elles peuvent être estampées, gaufrées ou gravées, mais aussi décolorées, blanchies et teintées.
Une table en marqueterie de paille comparable a été vendue chez Christie's à Monaco le 13 décembre 1998, lot 331.
Les pailles de seigle, d’orge, d’avoine et de blé étaient les plus utilisées, présentant une surface extérieure lisse, brillante, formée d’une couche siliceuse, imperméable et imputrescible, et une face intérieure mate, poreuse et facile à encoller. Afin d’être marquetée, la paille était fendue, aplatie, soit au marteau à plaquer soit à au fer à chaud, puis collée et mise en presse, pour une parfaite adhérence et planéité sur son support. Un passage de ouate de coton humide ou d’une peau de chamois permet ensuite d’ôter les surplus de colle et de nettoyer la surface de la paille qui retrouve alors son éclat et sa brillance. Cette table de milieu reflète la variété de traitements et de couleurs que peuvent revêtir les différentes espèces de paille en marqueterie : du blond doré au vert pâle, elles peuvent être estampées, gaufrées ou gravées, mais aussi décolorées, blanchies et teintées.
Une table en marqueterie de paille comparable a été vendue chez Christie's à Monaco le 13 décembre 1998, lot 331.