Julio Le Parc (né en 1928)
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Julio Le Parc (né en 1928)

Volume virtuel

细节
Julio Le Parc (né en 1928)
Volume virtuel
signé, titré et daté '''VOLUME VIRTUEL 45'' 1974 Le Parc' (au dos)
huile sur toile
199.7 x 200 cm.
Peint en 1974.

signed, titled and dated '''VOLUME VIRTUEL 45'' 1974 Le Parc' (on the reverse)
oil on canvas
78 5/8 x 78 ¾ in.
Painted in 1974.
来源
Collection Renault, Boulogne-Billancourt
出版
A. Hindry, Renault et l'art, Une épopée moderne, Paris, 1999 (illustré en couleurs p.198).
A. Hindry et M. Renard, Renault, La collection d'art, de Doisneau à Dubuffet, une aventure pionnière, Paris, 2009 (illustré en couleurs p. 107).
展览
Tokyo, Sompo Japan Seiji Togo Museum of Art, Renault Collection: Contemporary French Art, juillet-septembre 2003, p. 14, No. 65 (illustré en couleurs au catalogue d'exposition n.p.).
Curitiba, Oscar Niemeyer Museum (mai-août); São Paulo, Museu de arte contemporânea (septembre-décembre), Uma aventura moderna-coleção de arte Renault, 2009 (illustré en couleurs au catalogue d’exposition p. 111).
Le François, Fondation Clément, Renault, L'Art de la Collection, décembre 2018-avril 2019, p. 37 (illustré en couleurs au catalogue d'exposition p. 33).
拍场告示
Veuillez noter que Christie's demandera aux acheteurs non professionnels résidant dans l'Union Européenne (hors France) d'organiser le transport de ce lot.
Please note that Christie's will ask non-professional buyers residing in the European Union (outside France) to organize the transport of this lot.

荣誉呈献

Paul Nyzam
Paul Nyzam Head of Department

拍品专文

Avec son envoûtante palette multicolore, cette œuvre s'inscrit pleinement dans la série des Volumes virtuels de Julio Le Parc. Conçue en 1974, à l'apogée de la carrière de l'artiste, elle témoigne des recherches rigoureuses qu'il mène avec les phénomènes optiques et chromatiques depuis plus de soixante-dix ans. Argentin de naissance, français d'adoption, Le Parc est l'un des membres fondateurs du très radical Groupe de Recherche d’Art Visuel (GRAV) créé au cours des années 1960. Comme Jesús Rafael Soto, Victor Vasarely ou Jean-Pierre Yvaral, il compte aussi parmi les nombreux artistes issus des courants optico-cinétiques qui ont collaboré avec la régie Renault : on pense notamment à sa frise monumentale en 47 fragments, réalisée pour la cafétéria du siège de l'entreprise. Sa manière à la fois ludique et précise de soulever, avec une grande justesse, des questions aussi bien sociales que technologiques ou scientifiques en fait l'un des plasticiens les plus visionnaires de son temps.

Né en Argentine en 1928, Le Parc se forme à l'école préparatoire des beaux-arts de Buenos Aires (Escuela Preparatoria de Bellas Artes), à l'époque où y enseigne Lucio Fontana. Si les concepts « spatialistes » de Fontana ont un impact décisif sur son expression précoce, Le Parc est également marqué par sa découverte du constructivisme et de l'œuvre de Vasarely. En 1958, il s'installe à Paris et devient, trois ans plus tard, l'une des figures de proue du GRAV, groupe qui réunit des membres de son cercle argentin (Horacio García Rossi, Francisco Sobrino, Hugo Demarco), ainsi que des artistes français dont François Morellet, Joël Stein et le fils de Vasarely, Yvaral. Profondément novateurs, leurs Labyrinthes immersifs jouent subtilement avec le mouvement et la lumière afin de stimuler les sens du spectateur. L'objectif : encourager la participation active du public, pour ainsi mettre à nu les conditionnements et la dimension sociale de la perception. Malgré un esprit fondamentalement collectif, le projet assoit sa réputation personnelle : Le Parc remporte le grand prix de peinture à la Biennale de Venise de 1966, et signe cette année-là ses premières expositions personnelles à New York et Paris.

Afin de limiter l'expressivité de sa touche, Le Parc s'appuie sur des structures purement géométriques ; une neutralité du geste qui lui permet de mettre l'interaction entre l'observateur et l'œuvre au premier plan. Au noir et blanc emblématique de ses débuts vient s'ajouter, vers la fin des années 1950, une nuée de couleurs qui s'immiscent, toujours plus vives et plus nombreuses, dans ses tableaux. « Je voulais voir ce qui adviendrait si, au lieu de me cantonner à des nuances monochromes, je me servais d'une gamme complète aux couleurs de l'arc-en-ciel. [...] D'abord à partir de six couleurs, puis dix, puis douze, pour finalement me tenir à une gamme de quatorze couleurs qui me permettait d'obtenir davantage de permutations » (J. Le Parc in G. Schwarz, ‘The joyful art of Julio Le Parc’, Apollo, 20 juin 2020). Ces teintes vives, ainsi que le gris, le noir et le blanc, demeurent les composantes essentielles de son art depuis lors. Dans ce Volume virtuel de 1974, elles génèrent une sensation d'expansion infinie. Ici, le prisme chromatique tout entier semble palpiter de part et d'autre du plan pictural ; traversée par ce frisson de couleurs, la surface donne l'impression de vibrer et de se transformer dans un mouvement ondulatoire. Sous le regard du spectateur, l'ensemble jaillit dans les trois dimensions de l'espace avant de se rétracter de plus belle, dans un va-et-vient continu. De l'inertie naît le mouvement, mû par la force de ses propres illusions.

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