.jpg?w=1)
.jpg?w=1)
Le Pony Express
Details
MORRIS (1923-2001)
Le Pony Express
Dargaud. 1988
Encre de Chine sur papier pour la planche 26 de l'album.
47,3 x 35,3 cm.
55,7 x 44,8 cm pour la feuille.
Parution en album (n°59) en 1988. Scénario de Xavier Fauche et Jean Léturgie.
Épisode célèbre de l’épopée de l’Ouest et emblématique du mythe de la Frontière, souvent vu avec une nostalgie qui tend à surestimer son importance, le Pony Express, fondé par la Wells Fargo, ne fut en activité qu’un an et demi. L’objectif était de relier le Missouri à la Californie par un réseau de cavaliers, avec la promesse d’y faire parvenir du courrier en moins de dix jours, traversant ainsi au galop les Grandes Plaines, les Rocheuses et la Sierra Nevada. Le cavalier le plus célèbre ayant pris part à cette épopée est William Cody, le légendaire Buffalo Bill : son Wild West Show fit beaucoup pour entretenir la légende. Mais Lucky Luke se devait, lui aussi, d’avoir compté parmi les membres de l’aventure.
Nourri d’une solide documentation, l’album revient sur nombre de faits que l’imaginaire collectif associe au Pony Express : le serment de loyauté et de sobriété que devaient prêter les cavaliers, après un processus de recrutement et d’entraînement long et intense, et, bien entendu, leur remarquable condition physique, leur courage, et la célérité de leurs montures, matérialisée ici par les deux grandes cases centrales où le comité d’accueil n’a même pas le temps de voir le cavalier qui traverse la ville.
Le Pony Express eut ses heures de gloire : sa rapidité, jusqu’ici jamais vue, permit, par exemple, que la nouvelle de l’élection d’Abraham Lincoln (1860) parvienne en une semaine à peine jusqu’en Californie, alors que des mois avaient été nécessaires lors de l’élection précédente. Mais cette gloire fut éphémère : il fut bientôt supplanté par le télégraphe, ce « fil qui chante » auquel Goscinny et Morris avaient d’ailleurs déjà consacré un album, plus d’une dizaine d’années auparavant.
The Pony Express, founded by Wells Fargo, was a celebrated episode in the epic story of the American West, emblematic of the myth of the frontier and often viewed with a nostalgia that tends to overestimate its importance, but it was only in operation for a year and a half. The aim was to link Missouri to California via a network of riders, with the promise of getting mail there in less than ten days, galloping across the Great Plains, the Rockies and the Sierra Nevada. The most famous rider to take part in this epic was William Cody, the legendary Buffalo Bill, although it has to be said that his Wild West Show did much to keep the legend alive. Obviously, Lucky Luke had to have been part of the adventure.
Drawing on a wealth of documentation, the album revisits many of the facts that the collective imagination associates with the Pony Express: the oath of loyalty and sobriety that the riders had to take, after a long and intense recruitment and training process, and, of course, their remarkable physical fitness, their courage, and the speed of their mounts, illustrated here by the two large central panels where the "welcoming committee" doesn't even have time to see the rider crossing the town.
The Pony Express had its moments of glory: its unprecedented speed meant, for example, that news of Abraham Lincoln's election (1860) reached California in barely a week, whereas it had taken months for the previous election. But this glory was short-lived. It was soon supplanted by the telegraph, the "singing wire" to which Goscinny and Morris had already devoted an album more than a decade earlier...
Le Pony Express
Dargaud. 1988
Encre de Chine sur papier pour la planche 26 de l'album.
47,3 x 35,3 cm.
55,7 x 44,8 cm pour la feuille.
Parution en album (n°59) en 1988. Scénario de Xavier Fauche et Jean Léturgie.
Épisode célèbre de l’épopée de l’Ouest et emblématique du mythe de la Frontière, souvent vu avec une nostalgie qui tend à surestimer son importance, le Pony Express, fondé par la Wells Fargo, ne fut en activité qu’un an et demi. L’objectif était de relier le Missouri à la Californie par un réseau de cavaliers, avec la promesse d’y faire parvenir du courrier en moins de dix jours, traversant ainsi au galop les Grandes Plaines, les Rocheuses et la Sierra Nevada. Le cavalier le plus célèbre ayant pris part à cette épopée est William Cody, le légendaire Buffalo Bill : son Wild West Show fit beaucoup pour entretenir la légende. Mais Lucky Luke se devait, lui aussi, d’avoir compté parmi les membres de l’aventure.
Nourri d’une solide documentation, l’album revient sur nombre de faits que l’imaginaire collectif associe au Pony Express : le serment de loyauté et de sobriété que devaient prêter les cavaliers, après un processus de recrutement et d’entraînement long et intense, et, bien entendu, leur remarquable condition physique, leur courage, et la célérité de leurs montures, matérialisée ici par les deux grandes cases centrales où le comité d’accueil n’a même pas le temps de voir le cavalier qui traverse la ville.
Le Pony Express eut ses heures de gloire : sa rapidité, jusqu’ici jamais vue, permit, par exemple, que la nouvelle de l’élection d’Abraham Lincoln (1860) parvienne en une semaine à peine jusqu’en Californie, alors que des mois avaient été nécessaires lors de l’élection précédente. Mais cette gloire fut éphémère : il fut bientôt supplanté par le télégraphe, ce « fil qui chante » auquel Goscinny et Morris avaient d’ailleurs déjà consacré un album, plus d’une dizaine d’années auparavant.
The Pony Express, founded by Wells Fargo, was a celebrated episode in the epic story of the American West, emblematic of the myth of the frontier and often viewed with a nostalgia that tends to overestimate its importance, but it was only in operation for a year and a half. The aim was to link Missouri to California via a network of riders, with the promise of getting mail there in less than ten days, galloping across the Great Plains, the Rockies and the Sierra Nevada. The most famous rider to take part in this epic was William Cody, the legendary Buffalo Bill, although it has to be said that his Wild West Show did much to keep the legend alive. Obviously, Lucky Luke had to have been part of the adventure.
Drawing on a wealth of documentation, the album revisits many of the facts that the collective imagination associates with the Pony Express: the oath of loyalty and sobriety that the riders had to take, after a long and intense recruitment and training process, and, of course, their remarkable physical fitness, their courage, and the speed of their mounts, illustrated here by the two large central panels where the "welcoming committee" doesn't even have time to see the rider crossing the town.
The Pony Express had its moments of glory: its unprecedented speed meant, for example, that news of Abraham Lincoln's election (1860) reached California in barely a week, whereas it had taken months for the previous election. But this glory was short-lived. It was soon supplanted by the telegraph, the "singing wire" to which Goscinny and Morris had already devoted an album more than a decade earlier...
Brought to you by

Vincent Belloy
Specialist
Check the condition report or get in touch for additional information about this
If you wish to view the condition report of this lot, please sign in to your account.