Statue Luluwa
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Statue Luluwa

République démocratique du Congo

Details
Statue Luluwa
République démocratique du Congo
Hauteur : 34.5 cm. (13 5⁄8 in.)
Provenance
Collection Paul Timmermans (1930-1977), Bruxelles (probablement)
Merton D. Simpson (1928-2013), New York
Collection Armand Fernandez alias Arman (1928-2005), Saint-Paul-de-Vence- New York
Loudmer, Paris, 31 mai 1983, lot 200
Alain de Monbrison, Paris, acquis ca. 1997
Collection Hilde (1926-2012) et Dieter (1926-2001) Scharf, Hambourg, acquis auprès de ce dernier
Literature
Monbrison, A. de, Monbrison 1997, Paris, 1997, p. 3, pl. XVII
Heymer, K. et Thompson, J., Sehen lernen. Eine Sammlung afrikanischer Figuren, Cologne, 1999, pp. 134 et 135, n° 56
Rochard, P. et al., Figuren Afrikas. Meisterwerke einer Privatsammlung, Ingelheim-sur-le-Rhin, 2002, pp. 152 et 153, n° 60
Exhibited
Paris, Galerie Alain de Monbrison, Monbrison 1997, 1997
Ingelheim-sur-le-Rhin, Altes Rathaus, Figuren Afrikas. Meisterwerke einer Privatsammlung, 28 avril - 7 juillet 2002
Further details
Luluwa Figure, Democratic Republic of the Congo

Brought to you by

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

Lot Essay

Les Béna Luluwa pratiquaient un culte de la fertilité connu sous le nom de bwanga bwa cibola, pour lequel ils sculptaient de petites statuettes féminines et des mi-figures, représentant souvent le thème de la Mère et de l’Enfant ou des figures isolées. L'oeuvre que nous présentons appartient probablement à la catégorie des mbulenga, des amulettes ou figures protectrices, utilisées pour assurer le succès dans la chasse et conférer des qualités telles que la beauté ou la richesse à leur propriétaire. Ces figures étaient portées par les hommes et les femmes.

Les amulettes de ce type étaient régulièrement enduites d’un mélange d’huile de palme, de poudre de bois de santal ou de terre rouge, ce qui assombrissait leur patine au fil du temps et leur donnait une teinte noire-rouge brillante. Une caractéristique distinctive du style Luluwa, que cet exemple illustre parfaitement, est l'élaboration des scarifications qui ornent le visage.

Un exemple similaire peut être trouvé dans la collection du Buffalo Museum of Science de l'état de New York.

The Bena Luluwa practiced a fertility cult known as bwanga bwa cibola, for which they carved small female statues and half figures, often depicting the mother and child theme or single figures. Our present example likely belongs to the class of mbulenga, protective charms or charm figures, used to bring success in hunting and bestow qualities like beauty or wealth upon their owner. These figures were worn by both men and women.

Charms of this kind were repeatedly varnished with a mixture of palm oil, redwood powder, or red earth, which over time darkened their patina and gave them a shiny black-reddish tone. One distinctive feature of the Luluwa style, which our present example eloquently illustrates, is the elaborate scarifications that adorn the face.

A similar example can be found in the collection of the Buffalo Museum of Science in New York State.

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