拍品專文
La pendule ici présentée s’inscrit dans la prestigieuse tradition des pendules à cercles tournants de la fin du XVIIIe siècle, illustrant la virtuosité des artisans parisiens sous le règne de Louis XVI. Par son raffinement décoratif, la qualité de son bronze doré et son iconographie riche, elle se rattache à un corpus restreint de pièces d’exception destinées à une clientèle d’élite.
Notre lot s'inspire de la pendule emblématique, provenant de la collection de la reine Marie-Antoinette qui apparaitra sous le lot n.280 de la célèbre vente de la collection Double en 1881. Cette pendule, aujourd’hui bien connue par la documentation ancienne, se caractérisait par une forme en vase à deux anses, un serpent enroulé autour du piédouche, et un décor très singulier de lapis lazuli et inscrustation de strass. Ces correspondances soulignent non seulement une parenté esthétique, mais aussi un niveau d’exécution et une destination comparables, sans doute destinés à une clientèle de cour ou de haute aristocratie.
On peut également citer une pendule conservée au musée du Louvre (inv. OA 8937), illustrant parfaitement l’usage des cadrans tournants intégrés dans des vases décoratifs à l’époque Louis XVI. Comme la nôtre, elle incarne la synthèse entre technicité horlogère, invention décorative et symbolisme classique, caractéristiques des grandes commandes de la fin de l’Ancien Régime.
La scène peinte ornant la base de notre pendule, représentant un groupe élégant dans un intérieur raffiné, témoigne de la qualité des collaborations entre horlogers et artistes peintres dans les arts décoratifs parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Bien que le peintre ne soit pas identifié, cette œuvre peut être rapprochée du style de François Guérin (vers 1717-1801), portraitiste et peintre de scènes de genre très apprécié sous Louis XV et Louis XVI. Membre de l’Académie de Saint-Luc, Guérin s’est distingué par ses représentations délicates et intimes de la société aristocratique, mêlant grâce, théâtralité et attention aux décors intérieurs. Son œuvre s’inscrit pleinement dans le goût « rocaille » puis « néoclassique », avec des compositions précises, souvent mises en scène dans un mobilier identifiable. L’attribution stylistique à ce cercle confirme le haut niveau de sophistication de cette pendule, conçue comme un objet d’art total.
Ainsi, par la qualité de son bronze, la finesse de son émail, la richesse de sa scène peinte et ses références iconographiques, cette pendule constitue un témoignage remarquable de l’horlogerie d’apparat parisienne de la fin de l’Ancien Régime.
Notre lot s'inspire de la pendule emblématique, provenant de la collection de la reine Marie-Antoinette qui apparaitra sous le lot n.280 de la célèbre vente de la collection Double en 1881. Cette pendule, aujourd’hui bien connue par la documentation ancienne, se caractérisait par une forme en vase à deux anses, un serpent enroulé autour du piédouche, et un décor très singulier de lapis lazuli et inscrustation de strass. Ces correspondances soulignent non seulement une parenté esthétique, mais aussi un niveau d’exécution et une destination comparables, sans doute destinés à une clientèle de cour ou de haute aristocratie.
On peut également citer une pendule conservée au musée du Louvre (inv. OA 8937), illustrant parfaitement l’usage des cadrans tournants intégrés dans des vases décoratifs à l’époque Louis XVI. Comme la nôtre, elle incarne la synthèse entre technicité horlogère, invention décorative et symbolisme classique, caractéristiques des grandes commandes de la fin de l’Ancien Régime.
La scène peinte ornant la base de notre pendule, représentant un groupe élégant dans un intérieur raffiné, témoigne de la qualité des collaborations entre horlogers et artistes peintres dans les arts décoratifs parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Bien que le peintre ne soit pas identifié, cette œuvre peut être rapprochée du style de François Guérin (vers 1717-1801), portraitiste et peintre de scènes de genre très apprécié sous Louis XV et Louis XVI. Membre de l’Académie de Saint-Luc, Guérin s’est distingué par ses représentations délicates et intimes de la société aristocratique, mêlant grâce, théâtralité et attention aux décors intérieurs. Son œuvre s’inscrit pleinement dans le goût « rocaille » puis « néoclassique », avec des compositions précises, souvent mises en scène dans un mobilier identifiable. L’attribution stylistique à ce cercle confirme le haut niveau de sophistication de cette pendule, conçue comme un objet d’art total.
Ainsi, par la qualité de son bronze, la finesse de son émail, la richesse de sa scène peinte et ses références iconographiques, cette pendule constitue un témoignage remarquable de l’horlogerie d’apparat parisienne de la fin de l’Ancien Régime.