Pendentif Hei Tiki Māori
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Pendentif Hei Tiki Māori

Nouvelle-Zélande

Details
Pendentif Hei Tiki Māori
Nouvelle-Zélande
Hauteur : 7.5 cm. (3 in.)
Provenance
Collection James Thomas Hooper (1897-1971), Arundel
Transmis par descendance
Collection privée, Royaume-Uni
Literature
Phelps, S., Art and Artefacts of the Pacific, Africa and the Americas. The James Hooper Collection, Londres, 1976, p. 50, pl. 18, n° 144
Further details
Māori Hei Tiki pendant, New Zealand

Brought to you by

Victor Teodorescu
Victor Teodorescu Head of Department

Lot Essay

La néphrite a été découverte dans les lits des rivières de la côte ouest de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande par les colons maoris, qui sont arrivés de Polynésie centrale vers le XIIIe siècle. Elle est devenue le matériau le plus précieux de la culture maorie et était échangée en blocs portables dans toute la Nouvelle-Zélande. La valeur du pounamu était telle que l'île du Sud a été nommée par les Maoris, Te Wāhipounamu (Les Eaux du Jade). Différentes variétés de pounamu se trouvent dans diverses zones de la côte ouest de l'île du Sud.

Ce hei tiki est particulièrement expressif, sa couleur vert clair et chaude est un splendide exemple de la variété inanga. La figure est une véritable gemme, finement sculptée et parfaitement équilibrée, avec un ventre rond remarquablement bien défini et des yeux audacieux qui se fondent dans une bouche en forme de coeur. Le menton pointu équilibre le front pointu et permet une caractéristique rare, voire unique, les deux perforations de chaque côté du cou. Ce raffinement, ainsi que d'autres caractéristiques délicates, montre l'exceptionnelle habileté du sculpteur lorsqu'il travaille la pierre à une si petite échelle. Un trou original de suspension dans une languette saillante s'est usé et donc un autre a été percé en dessous. Cela suggère une ancienneté considérable. Une caractéristique distinctive et rare de notre lot est la languette saillante pour un trou de suspension. Cela semble indiquer un style de l'île du Sud (voir un exemple au Southland Museum and Art Gallery, dans Beck, R. et Mason. M., Pounamu Treasures. Nga Taonga Pounamu, Auckland, 2012, p. 60, et un autre exemple au Canterbury Museum, Christchurch (inv. n° E.163,254), qui a été trouvé sur le site du XVIIIe siècle de Kaiapohia, illustré dans Duff, R., No Sort of Iron. Culture of Cook’s Polynesians, Christchurch, 1969, p. 36).

Ce hei tiki, avec ses belles proportions et sa taille relativement petite, suggère également une date possible au XVIIIe siècle, car la plupart des premiers exemples, y compris ceux acquis lors des visites du capitaine Cook entre 1769 et 1777, sont de petite taille. Un exemplaire provenant des voyages de Cook, actuellement dans la collection du Weltmuseum de Vienne, de forme similaire, ne mesure que 6,5 cm de haut (Kaeppler, A., Artificial Curiosities: An Exposition of Native Manufactures Collected on the Three Pacific Voyages of Captain James Cook, R.N., Honolulu, 1978, p. 177, n° 330).

Nephrite was discovered in the riverbeds of the West Coast of the South Island of New Zealand by the Maori settlers of NewZealand, who arrived from central Polynesia around the 13th century. It became the most valuable material in Maori cultureand was traded in portable blocks all over New Zealand. Such was the value of pounamu that the South Island was named by Maori, Te Wāhipounamu (The greenstone waters). Different varieties of pounamu occur in different areas of the West Coast of South Island.

This hei tiki is a particularly expressive one, its colour of clear warm green a splendid example of the inanga variety. The figure is of gem-like type, finely sculpted, and perfectly balanced, with a remarkably well defined round tummy and bold eyes that merge into a heart-shaped mouth. The pointed chin balances the pointed brow and allows a rare, if not unique, distinctive feature, the two perforations on either side of the neck. This is a refinement, along with other delicate features, that displays the exceptional skill of the sculptor when working in stone on such a small scale. An original suspension hole in a projecting tab on this hei-tiki was worn away, so another was drilled below it. This suggests considerable age. A distinctive and rare feature of our present lot is the projecting tab for a suspension hole. It appears to indicate a South Island style (see an example in Southland Museum and Art Gallery, in Beck, R. and Mason, M., Pounamu Treasures. Nga Taonga Pounamu, Auckland, 2012, p. 60, and another example in Canterbury Museum, Christchurch (inv. no. E.163,254), that was found at the 18th century site of Kaiapohia, in Duff, R., No Sort of Iron. Culture of Cook’s Polynesians, Christchurch, 1969, p. 36).

This hei tiki with its overall proportions and its relatively small size also suggests a possible 18th century date, since most earlyexamples, including those acquired during Captain Cook’s visits between 1769 and 1777, are of small size. One from Cook’s voyages in the collection of the Weltmuseum Vienna, of similar form, is only 6.5 cm high (Kaeppler, A., Artificial Curiosities: An Exposition of Native Manufactures Collected on the Three Pacific Voyages of Captain James Cook, R.N., Honolulu, 1978, p. 177, no. 330).

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