GUÉRIDON DE LA FIN DE L'ÉPOQUE EMPIRE
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VERS 1815

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GUÉRIDON DE LA FIN DE L'ÉPOQUE EMPIRE
VERS 1815
En acajou et placage d'acajou, ornementation de bronze ciselé et doré, le dessus de marbre gris veiné noir circulaire, ceint d'une galerie ajourée de rinceaux feuillagés et cygnes, appliqué de guirlandes de lauriers et lyres, sur six pieds en colonnes fuselées bagués à décor de palmettes et d'étoiles, réunis par une entretoise en étoile centrée d'une urne ; accidents et restaurations
H. 86 cm (34 in.) ; D. 113 cm (44 ½ in.)
Literature
Bibliographie comparative:
J.-P. Samoyault, Mobilier français Consulat et Empire, Paris, 2009, p. 219, fig. 381 et 382
Further details
A LATE EMPIRE ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY GUERIDON, CIRCA 1815

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Paul Gallois
Paul Gallois Head of European Furniture

Lot Essay

Le principe d'un guéridon à plinthe évidée reliée aux montants que nous trouvons essentiellement sous l'Empire a certainement été mis au point par les architectes et ornemanistes de l'époque, et notamment Jean-Démosthène Dugourc (1749-1825) dont nous connaissons un dessin de guéridon à plinthe évidée, passé en vente à Paris, étude Ader, le 29 mai 2020, lot 118.
Le motif de plinthe cette fois-ci en forme d'étoile dont les branches sont reliées aux montants en forme de colonne est en revanche plus original et singulier, même si nous en connaissons quelques exemples. Le plus célèbre est le guéridon appelé aussi "table du congrès de Vienne" conservé au château de Valençay et provenant des collections du prince de Talleyrand (1754-1838). Nous pouvons aussi rapprocher notre guéridon d'un modèle similaire à colonnettes effilées à bague centrale et piédouche en ronce d'acajou provenant du château de Saint-Cloud et conservé au Mobilier national (inv. GME-7071-000) et d'un autre exemplaire en placage de loupe de frêne livré en 1811 et estampillé par François Maigret pour le château de Meudon (op. cit. p. 219), également conservé au Mobilier national (inv. GME-222-000). Enfin, nous pouvons encore rapprocher notre table du guéridon octogonal acheté à Drouot en 1866 par Napoléon III pour le château de Malmaison. Bien que le dessin soit très différent, nous retrouvons l'utilisation d'une ceinture ornée de bronzes et d'une plinthe à branches reliées par des colonnes. Ces dernières en bronze sont identiques aux nôtres, effilées, la partie haute à décor de godrons et palmettes naturalistes, une bague à trois registres au centre à décor de fleurs, étoiles et feuilles, la partie basse à piédouche ornée de feuilles.
Bien que sans estampille, notre guéridon est très certainement sorti de l'atelier d'un des grands ébénistes excerçant à Paris au début du XIXe siècle, tels que Georges Jacob ou Bernard Molitor.

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