Lot Essay
Objet d'art présent dans les célèbres collections Rothschild au château de Ferrières depuis le milieu du XIXe jusqu'au moment de la vente du baron Guy à la fin du XXe siècle, ce vase est peu commun tant par l'originalité de la monture que par l'utilisation de la porcelaine de Chine présentée à l'envers.
Antoine-Philippe Pajot (1730-1781), l'auteur de la monture de notre vase, est reçu maître fondeur à Paris en 1765. Moins connu que ses confrères bronziers de la seconde moitié du XVIIIe siècle, il transcrit parfaitement dans ses oeuvres le goût néoclassique alors à la mode tout en l'interprétant à sa manière, ses réalisations se distinguant de celles de ses contemporains. Cette singularité, nous la trouvons notamment dans les branchages de roses naturalistes appliqués et courant sur la porcelaine, leur légèreté contrastant avec le caractère plus épais et enveloppant de la monture du piètement. Le motif de doubles anses torsadées se terminant par une tête de Zéphir est également singulière aux réalisations de Pajot. Nous retrouvons ce principe décoratif identique sur une paire de vases cornet signée du même bronzier, présentée en vente à Paris, étude Couturier-Nicolaÿ le 28 mars 1990, lot 130, ou encore sur la paire de girandoles conservée dans la salle de danse du château de Pavlovsk non loin de Saint-Petersbourg (A. Koutchoumov, Pavlovsk, le palais et le parc, Leningrad, 1976, p. 147).
Tous deux parfaitement identifiés car signés, nous ne connaissons néanmoins que très peu de réalisations de ce bronzier. Citons une pendule conservée dans les collections royales anglaises (voir P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, 1987, p. 258). Citons également une paire d'appliques également signée et proposée dans cette vente, lot 59.
Antoine-Philippe Pajot (1730-1781), l'auteur de la monture de notre vase, est reçu maître fondeur à Paris en 1765. Moins connu que ses confrères bronziers de la seconde moitié du XVIIIe siècle, il transcrit parfaitement dans ses oeuvres le goût néoclassique alors à la mode tout en l'interprétant à sa manière, ses réalisations se distinguant de celles de ses contemporains. Cette singularité, nous la trouvons notamment dans les branchages de roses naturalistes appliqués et courant sur la porcelaine, leur légèreté contrastant avec le caractère plus épais et enveloppant de la monture du piètement. Le motif de doubles anses torsadées se terminant par une tête de Zéphir est également singulière aux réalisations de Pajot. Nous retrouvons ce principe décoratif identique sur une paire de vases cornet signée du même bronzier, présentée en vente à Paris, étude Couturier-Nicolaÿ le 28 mars 1990, lot 130, ou encore sur la paire de girandoles conservée dans la salle de danse du château de Pavlovsk non loin de Saint-Petersbourg (A. Koutchoumov, Pavlovsk, le palais et le parc, Leningrad, 1976, p. 147).
Tous deux parfaitement identifiés car signés, nous ne connaissons néanmoins que très peu de réalisations de ce bronzier. Citons une pendule conservée dans les collections royales anglaises (voir P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, 1987, p. 258). Citons également une paire d'appliques également signée et proposée dans cette vente, lot 59.