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Provenant d'une importante collection particulière européenne
Marc Chagall (1887-1985)
Bouquet à l'âne jaune
Details
Marc Chagall (1887-1985)
Bouquet à l'âne jaune
signé 'ChAgAll MArc' (en bas à gauche); signé 'MArc ChAgAll' (au revers)
huile sur toile
73.2 x 60.4 cm.
Peint en 1963
signed 'ChAgAll MArc' (lower left); signed 'MArc ChAgAll' (on the reverse)
oil on canvas
28 7⁄8 x 23 ¾ in.
Painted en 1963
Bouquet à l'âne jaune
signé 'ChAgAll MArc' (en bas à gauche); signé 'MArc ChAgAll' (au revers)
huile sur toile
73.2 x 60.4 cm.
Peint en 1963
signed 'ChAgAll MArc' (lower left); signed 'MArc ChAgAll' (on the reverse)
oil on canvas
28 7⁄8 x 23 ¾ in.
Painted en 1963
Provenance
Galerie de l'Élysée (Alex Maguy), Paris.
Vente, Sotheby Parke Bernet & Co., Londres, 5 avril 1978, lot 26.
Acquis au cours de cette vente par le propriétaire actuel.
Vente, Sotheby Parke Bernet & Co., Londres, 5 avril 1978, lot 26.
Acquis au cours de cette vente par le propriétaire actuel.
Further Details
Le Comité Chagall a confirmé l’authenticité de cette œuvre.
Imprégné du romantisme enivrant et du parfum capiteux d’un bouquet exubérant en pleine floraison, Bouquet à l’âne jaune de Marc Chagall capture l’essence même de la beauté et de la joie, au cœur de la période florissante de sa maturité artistique dans les années 1960. Tous les sens sont éveillés : le parfum des fleurs éclatant comme des feux d’artifice, les mélodies harmonieuses du violoncelle et de la flûte résonnant de part et d’autre de la composition, la muse rouge flamboyante chevauchant un âne jaune éclatant, et le geste festif du clown vert dans le coin inférieur droit. Au-dessus, un croissant de lune diffuse sa lumière douce sur le paysage urbain bleu caractéristique de Chagall — une fusion onirique de souvenirs de sa ville natale de Vitebsk et des paysages baignés de soleil de sa terre d’adoption, le Sud de la France.
Cette composition exubérante est une véritable symphonie de couleurs et de formes, sa surface riche en empâtements vibrant d’énergie. Les motifs emblématiques issus du vocabulaire artistique que Chagall a développé tout au long de sa vie s’y rassemblent pour refléter une existence pleine et vibrante — un voyage émotionnel et artistique retranscrit en couleurs éclatantes.
Les fleurs revêtaient une signification toute particulière pour Chagall, symbolisant souvent l’amour romantique. Il les utilisait pour évoquer la passion et la tendresse qui caractérisaient ses relations les plus profondes. À cette époque, des bouquets frais étaient livrés chaque jour dans son atelier, imprégnant l’espace de couleurs et de parfums, et inspirant nombre de ses compositions florales parmi les plus joyeuses et lyriques de son œuvre. Ce motif devient central dans sa pratique à partir du milieu des années 1920, comme l’a souligné James Johnson Sweeney : « C’est à Toulon, en 1924, se souvient Chagall, que le charme des fleurs françaises le frappa pour la première fois. Il affirme qu’il n’avait pas connu les bouquets de fleurs en Russie… Il disait que lorsqu’il peignait un bouquet, c’était comme s’il peignait un paysage. Cela représentait pour lui la France… Les fleurs, en particulier les bouquets mêlant de minuscules fleurs, offrent une variété de combinaisons délicates de couleurs et une richesse de contrastes de textures qui commençaient à captiver de plus en plus l’attention de Chagall. » (Marc Chagall, New York, 1946, p. 56).
Bien que la couleur ait toujours occupé une place centrale dans l’art de Chagall, c’est dans la dernière partie de sa vie — notamment après son installation à Vence en 1949 — qu’elle atteint une nouvelle luminosité. Comme l’a écrit son biographe et gendre Franz Meyer : « Le nouveau séjour de Chagall dans le Sud exerça une influence décisive sur son art. La lumière, la végétation, le rythme de vie contribuèrent tous à l’émergence d’un style plus détendu, aérien, sensuel, dans lequel la magie de la couleur domine de plus en plus au fil des années. » (Marc Chagall, Life and Work, Londres, 1964, p. 519).
Pour Chagall, la couleur n’était pas simplement décorative — elle devenait structurelle, façonnant la composition autant que l’émotion. Dans Bouquet à l’âne jaune, la composition vibre de contrastes colorés audacieux et rythmiques : le clown vert, l’âne jaune, la muse rouge et le violoncelliste bleu gravitent tous autour du bouquet central, dont les empâtements scintillants en blanc, violet, bleu, vert, jaune et rouge donnent vie à la scène. Comme le remarquait Franz Meyer, « Parfois, ce sont les fleurs qui sont la source de lumière illuminant toute la toile » (ibid., p. 552).
Vence apporta également un nouveau bonheur personnel. En 1952, Chagall épousa Valentina Brodsky — affectueusement surnommée « Vava » — et leur relation devint une source profonde de renouveau émotionnel et artistique. On considère largement que Vava est symbolisée ici par la figure rouge éclatante tenant un bouquet, perchée sur l’âne jaune. Sa présence insuffla à l’univers de Chagall une nouvelle harmonie et une joie renouvelée. Elle l’encouragea aussi à peindre davantage de compositions florales, qui devinrent des expressions lumineuses de leur amour partagé. Comme le disait Chagall : « Si je crée avec le cœur, presque tout fonctionne ; si c’est avec la tête, presque rien » (cité dans J. Baal-Teshuva, dir., Chagall, A Retrospective, Westport, 1995, p. 16).
Cette peinture joyeuse et expressive reflète également l’extraordinaire élan créatif de Chagall dans les années 1960 — une décennie qui vit s’accomplir certains des projets les plus ambitieux de sa carrière. À cette époque, il était déjà solidement établi comme l'un des artistes majeurs de l'ère moderne, et ses œuvres commençaient à remplir les espaces publics monumentaux de couleurs, de musique et de sens. Parmi ceux-ci figurent le magnifique plafond de l’Opéra de Paris (1960–1964), la fresque La Vie (1964) pour la Fondation Maeght à Bâle, ainsi que ses célèbres vitraux. On compte notamment La Fenêtre de la Paix et du Bonheur Humain (1964) aux Nations Unies à New York, et La Fenêtre du Bon Samaritain (1963), commandée par David Rockefeller pour l’Union Church de Pocantico Hills. Cette commande donna lieu à huit autres vitraux commémorant des membres de la famille Rockefeller, installés en 1966.
Chacun de ces projets — qu’ils soient en verre, sur toile ou architecturaux — fait écho aux mêmes thèmes universels que l’on retrouve dans Bouquet à l’âne jaune : le triomphe de l’amour, l’harmonie des couleurs et de la musique, et la résilience de l’esprit humain. Avec sa technique picturale audacieuse et sa palette de couleurs éclatantes, Bouquet à l’âne jaune est une célébration jubilatoire de la renaissance personnelle et artistique de Chagall. Il constitue un témoignage rayonnant de sa vie, de son amour et de son héritage.
Filled with the heady romance and fragrance of an exuberant, blossoming bouquet, Marc Chagall’s Bouquet à l’âne jaune captures the essence of beauty and joy during the flourishing period of his mature career in the 1960s. All senses are awakened: the vibrant scent of flowers bursting like fireworks, the harmonious melodies of the cello and flute players on either side of the composition, the glowing red muse riding a bright yellow donkey, and the celebratory gesture of the green clown in the lower right. Overhead, a crescent moon casts its gentle light across Chagall’s signature blue cityscape—a dreamlike fusion of memories from his hometown of Vitebsk and the sun-drenched surroundings of his adopted home in the South of France.
This exuberant composition is a symphony of colour and form, its rich impasto surface pulsing with energy. Iconic motifs from across Chagall’s lifelong artistic vocabulary come together to reflect a full, vibrant life—an emotional and artistic journey rendered in radiant colour.
Flowers held a special meaning for Chagall, often symbolizing romantic love. He used them to evoke the passion and tenderness that defined his deepest relationships. During this period, fresh bouquets were delivered daily to his studio, infusing his space with colour and scent, and inspiring many of the floral compositions that now stand among his most joyful and lyrical works. The motif became central to his practice from the mid-1920s onwards, as James Johnson Sweeney observed: ‘it was in Toulon in 1924, Chagall recalls, that the charm of French flowers first struck him. He claims that he had not known bouquets of flowers in Russia... He said that when he painted a bouquet it was as if he was painting a landscape. It represented France to him… Flowers, especially mixed bouquets of tiny blossoms, offer a variety of delicate colour combinations and a fund of texture contrasts which were beginning to hold Chagall’s attention more and more’. (Marc Chagall, New York, 1946, p. 56).
Although colour had always been central to Chagall’s art, it was in the latter part of his life—especially after his move to Vence in 1949—that it achieved a new luminosity. As his biographer and son-in-law Franz Meyer wrote: ‘Chagall’s new sojourn in the south exerted a decisive influence on his art. The light, the vegetation, the rhythm of life all contributed to the rise of a more relaxed, airy, sensuous style in which the magic of colour dominates more and more with the passing of the years’ (Marc Chagall, Life and Work, London, 1964, p. 519).
Colour, for Chagall, was not merely decorative—it became structural, shaping composition as much as emotion. In Bouquet à l’âne jaune, the composition pulses with bold, rhythmic colour contrasts: the green clown, the yellow donkey, the red muse, and the blue cello player all orbit the central bouquet, whose flickering impastos in white, purple, blue, green, yellow, and red bring the scene to life. As Meyer noted, ‘Sometimes flowers are the source of light that illuminates the entire picture’ (ibid., p. 552).
Vence also brought new personal happiness. In 1952, Chagall married Valentina Brodsky—affectionately known as ‘Vava’—and their relationship became a source of deep emotional and artistic renewal. Vava is widely believed to be symbolized here by the radiant red figure holding a bouquet atop the yellow donkey. Her presence brought a new sense of harmony and joy to Chagall’s world. She also encouraged him to paint more floral compositions, which became luminous expressions of their shared love. As Chagall said, ‘if I create from the heart, nearly everything works; if from the head, almost nothing’ (quoted in J. Baal-Teshuva, ed., Chagall, A Retrospective, Westport, 1995, p. 16).
This joyous, expressive painting also reflects Chagall’s extraordinary creative momentum during the 1960s—a decade that saw some of the most ambitious projects of his career. By this time, he had been firmly established as one of the leading artists of the modern era, and his work began to fill monumental public spaces with colour, music, and meaning. Among these were the magnificent ceiling for the Paris Opera House (1960–1964), the mural La Vie (1964) for the Fondation Maeght in Basel, and his celebrated stained-glass windows. These include La Fenêtre de la Paix et du Bonheur Humain (1964) at the United Nations in New York, and La Fenêtre du Bon Samaritain (1963), commissioned by David Rockefeller for the Union Church of Pocantico Hills. That commission would lead to eight further windows commemorating members of the Rockefeller family, installed in 1966.
Each of these projects—spanning glass, canvas, and architecture—echoes the same universal themes seen in Bouquet à l’âne jaune: the triumph of love, the harmony of colour and music, and the resilience of the human spirit. With its bold, painterly technique and riotous colour palette, Bouquet à l’âne jaune is a jubilant celebration of Chagall’s personal and artistic renaissance. It stands as a radiant testament to his life, love, and legacy.
Imprégné du romantisme enivrant et du parfum capiteux d’un bouquet exubérant en pleine floraison, Bouquet à l’âne jaune de Marc Chagall capture l’essence même de la beauté et de la joie, au cœur de la période florissante de sa maturité artistique dans les années 1960. Tous les sens sont éveillés : le parfum des fleurs éclatant comme des feux d’artifice, les mélodies harmonieuses du violoncelle et de la flûte résonnant de part et d’autre de la composition, la muse rouge flamboyante chevauchant un âne jaune éclatant, et le geste festif du clown vert dans le coin inférieur droit. Au-dessus, un croissant de lune diffuse sa lumière douce sur le paysage urbain bleu caractéristique de Chagall — une fusion onirique de souvenirs de sa ville natale de Vitebsk et des paysages baignés de soleil de sa terre d’adoption, le Sud de la France.
Cette composition exubérante est une véritable symphonie de couleurs et de formes, sa surface riche en empâtements vibrant d’énergie. Les motifs emblématiques issus du vocabulaire artistique que Chagall a développé tout au long de sa vie s’y rassemblent pour refléter une existence pleine et vibrante — un voyage émotionnel et artistique retranscrit en couleurs éclatantes.
Les fleurs revêtaient une signification toute particulière pour Chagall, symbolisant souvent l’amour romantique. Il les utilisait pour évoquer la passion et la tendresse qui caractérisaient ses relations les plus profondes. À cette époque, des bouquets frais étaient livrés chaque jour dans son atelier, imprégnant l’espace de couleurs et de parfums, et inspirant nombre de ses compositions florales parmi les plus joyeuses et lyriques de son œuvre. Ce motif devient central dans sa pratique à partir du milieu des années 1920, comme l’a souligné James Johnson Sweeney : « C’est à Toulon, en 1924, se souvient Chagall, que le charme des fleurs françaises le frappa pour la première fois. Il affirme qu’il n’avait pas connu les bouquets de fleurs en Russie… Il disait que lorsqu’il peignait un bouquet, c’était comme s’il peignait un paysage. Cela représentait pour lui la France… Les fleurs, en particulier les bouquets mêlant de minuscules fleurs, offrent une variété de combinaisons délicates de couleurs et une richesse de contrastes de textures qui commençaient à captiver de plus en plus l’attention de Chagall. » (Marc Chagall, New York, 1946, p. 56).
Bien que la couleur ait toujours occupé une place centrale dans l’art de Chagall, c’est dans la dernière partie de sa vie — notamment après son installation à Vence en 1949 — qu’elle atteint une nouvelle luminosité. Comme l’a écrit son biographe et gendre Franz Meyer : « Le nouveau séjour de Chagall dans le Sud exerça une influence décisive sur son art. La lumière, la végétation, le rythme de vie contribuèrent tous à l’émergence d’un style plus détendu, aérien, sensuel, dans lequel la magie de la couleur domine de plus en plus au fil des années. » (Marc Chagall, Life and Work, Londres, 1964, p. 519).
Pour Chagall, la couleur n’était pas simplement décorative — elle devenait structurelle, façonnant la composition autant que l’émotion. Dans Bouquet à l’âne jaune, la composition vibre de contrastes colorés audacieux et rythmiques : le clown vert, l’âne jaune, la muse rouge et le violoncelliste bleu gravitent tous autour du bouquet central, dont les empâtements scintillants en blanc, violet, bleu, vert, jaune et rouge donnent vie à la scène. Comme le remarquait Franz Meyer, « Parfois, ce sont les fleurs qui sont la source de lumière illuminant toute la toile » (ibid., p. 552).
Vence apporta également un nouveau bonheur personnel. En 1952, Chagall épousa Valentina Brodsky — affectueusement surnommée « Vava » — et leur relation devint une source profonde de renouveau émotionnel et artistique. On considère largement que Vava est symbolisée ici par la figure rouge éclatante tenant un bouquet, perchée sur l’âne jaune. Sa présence insuffla à l’univers de Chagall une nouvelle harmonie et une joie renouvelée. Elle l’encouragea aussi à peindre davantage de compositions florales, qui devinrent des expressions lumineuses de leur amour partagé. Comme le disait Chagall : « Si je crée avec le cœur, presque tout fonctionne ; si c’est avec la tête, presque rien » (cité dans J. Baal-Teshuva, dir., Chagall, A Retrospective, Westport, 1995, p. 16).
Cette peinture joyeuse et expressive reflète également l’extraordinaire élan créatif de Chagall dans les années 1960 — une décennie qui vit s’accomplir certains des projets les plus ambitieux de sa carrière. À cette époque, il était déjà solidement établi comme l'un des artistes majeurs de l'ère moderne, et ses œuvres commençaient à remplir les espaces publics monumentaux de couleurs, de musique et de sens. Parmi ceux-ci figurent le magnifique plafond de l’Opéra de Paris (1960–1964), la fresque La Vie (1964) pour la Fondation Maeght à Bâle, ainsi que ses célèbres vitraux. On compte notamment La Fenêtre de la Paix et du Bonheur Humain (1964) aux Nations Unies à New York, et La Fenêtre du Bon Samaritain (1963), commandée par David Rockefeller pour l’Union Church de Pocantico Hills. Cette commande donna lieu à huit autres vitraux commémorant des membres de la famille Rockefeller, installés en 1966.
Chacun de ces projets — qu’ils soient en verre, sur toile ou architecturaux — fait écho aux mêmes thèmes universels que l’on retrouve dans Bouquet à l’âne jaune : le triomphe de l’amour, l’harmonie des couleurs et de la musique, et la résilience de l’esprit humain. Avec sa technique picturale audacieuse et sa palette de couleurs éclatantes, Bouquet à l’âne jaune est une célébration jubilatoire de la renaissance personnelle et artistique de Chagall. Il constitue un témoignage rayonnant de sa vie, de son amour et de son héritage.
Filled with the heady romance and fragrance of an exuberant, blossoming bouquet, Marc Chagall’s Bouquet à l’âne jaune captures the essence of beauty and joy during the flourishing period of his mature career in the 1960s. All senses are awakened: the vibrant scent of flowers bursting like fireworks, the harmonious melodies of the cello and flute players on either side of the composition, the glowing red muse riding a bright yellow donkey, and the celebratory gesture of the green clown in the lower right. Overhead, a crescent moon casts its gentle light across Chagall’s signature blue cityscape—a dreamlike fusion of memories from his hometown of Vitebsk and the sun-drenched surroundings of his adopted home in the South of France.
This exuberant composition is a symphony of colour and form, its rich impasto surface pulsing with energy. Iconic motifs from across Chagall’s lifelong artistic vocabulary come together to reflect a full, vibrant life—an emotional and artistic journey rendered in radiant colour.
Flowers held a special meaning for Chagall, often symbolizing romantic love. He used them to evoke the passion and tenderness that defined his deepest relationships. During this period, fresh bouquets were delivered daily to his studio, infusing his space with colour and scent, and inspiring many of the floral compositions that now stand among his most joyful and lyrical works. The motif became central to his practice from the mid-1920s onwards, as James Johnson Sweeney observed: ‘it was in Toulon in 1924, Chagall recalls, that the charm of French flowers first struck him. He claims that he had not known bouquets of flowers in Russia... He said that when he painted a bouquet it was as if he was painting a landscape. It represented France to him… Flowers, especially mixed bouquets of tiny blossoms, offer a variety of delicate colour combinations and a fund of texture contrasts which were beginning to hold Chagall’s attention more and more’. (Marc Chagall, New York, 1946, p. 56).
Although colour had always been central to Chagall’s art, it was in the latter part of his life—especially after his move to Vence in 1949—that it achieved a new luminosity. As his biographer and son-in-law Franz Meyer wrote: ‘Chagall’s new sojourn in the south exerted a decisive influence on his art. The light, the vegetation, the rhythm of life all contributed to the rise of a more relaxed, airy, sensuous style in which the magic of colour dominates more and more with the passing of the years’ (Marc Chagall, Life and Work, London, 1964, p. 519).
Colour, for Chagall, was not merely decorative—it became structural, shaping composition as much as emotion. In Bouquet à l’âne jaune, the composition pulses with bold, rhythmic colour contrasts: the green clown, the yellow donkey, the red muse, and the blue cello player all orbit the central bouquet, whose flickering impastos in white, purple, blue, green, yellow, and red bring the scene to life. As Meyer noted, ‘Sometimes flowers are the source of light that illuminates the entire picture’ (ibid., p. 552).
Vence also brought new personal happiness. In 1952, Chagall married Valentina Brodsky—affectionately known as ‘Vava’—and their relationship became a source of deep emotional and artistic renewal. Vava is widely believed to be symbolized here by the radiant red figure holding a bouquet atop the yellow donkey. Her presence brought a new sense of harmony and joy to Chagall’s world. She also encouraged him to paint more floral compositions, which became luminous expressions of their shared love. As Chagall said, ‘if I create from the heart, nearly everything works; if from the head, almost nothing’ (quoted in J. Baal-Teshuva, ed., Chagall, A Retrospective, Westport, 1995, p. 16).
This joyous, expressive painting also reflects Chagall’s extraordinary creative momentum during the 1960s—a decade that saw some of the most ambitious projects of his career. By this time, he had been firmly established as one of the leading artists of the modern era, and his work began to fill monumental public spaces with colour, music, and meaning. Among these were the magnificent ceiling for the Paris Opera House (1960–1964), the mural La Vie (1964) for the Fondation Maeght in Basel, and his celebrated stained-glass windows. These include La Fenêtre de la Paix et du Bonheur Humain (1964) at the United Nations in New York, and La Fenêtre du Bon Samaritain (1963), commissioned by David Rockefeller for the Union Church of Pocantico Hills. That commission would lead to eight further windows commemorating members of the Rockefeller family, installed in 1966.
Each of these projects—spanning glass, canvas, and architecture—echoes the same universal themes seen in Bouquet à l’âne jaune: the triumph of love, the harmony of colour and music, and the resilience of the human spirit. With its bold, painterly technique and riotous colour palette, Bouquet à l’âne jaune is a jubilant celebration of Chagall’s personal and artistic renaissance. It stands as a radiant testament to his life, love, and legacy.
Sale Room Notice
Veuillez noter que l'estimation de ce lot est désormais €720,000 à 1,000,000.
Please note that the estimate of this lot is now €720,000 to 1,000,000.
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