Lot Essay
Ce charmant tableau représente toute l’agitation des villageois et marchands qui devait animer le retour de la pêche, transformant les abords de la rivière en marché aux poissons improvisé. Au-delà se dessinent les architectures d’un village dont les pignons à gradins rappellent l’encrage flamand de Matthijs Schoevaerdts (1644-1702⁄1703), né à Bruxelles.
Par la précision de la touche et la richesse anecdotique de la scène, l’œuvre illustre pleinement l’héritage de la tradition flamande du paysage narratif. Schoevaerdts reprend et adapte les modèles de Jan Brueghel l’Ancien (1568-1625), mêlant figures villageoises, barques et bétail dans une composition à la fois dynamique et rigoureusement construite. Hommes et femmes s’affairent autour de paniers débordant de poissons fraîchement pêchés, dont certains jonchent déjà le sol ; des clients négocient, observent ou déambulent, tandis que des chiens jouent à proximité, donnant à l’ensemble un rythme vivant et fluide.
Par la précision de la touche et la richesse anecdotique de la scène, l’œuvre illustre pleinement l’héritage de la tradition flamande du paysage narratif. Schoevaerdts reprend et adapte les modèles de Jan Brueghel l’Ancien (1568-1625), mêlant figures villageoises, barques et bétail dans une composition à la fois dynamique et rigoureusement construite. Hommes et femmes s’affairent autour de paniers débordant de poissons fraîchement pêchés, dont certains jonchent déjà le sol ; des clients négocient, observent ou déambulent, tandis que des chiens jouent à proximité, donnant à l’ensemble un rythme vivant et fluide.
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