Lot Essay
Maria van Oosterwyck (1630-1693) appartient à l’importante tradition néerlandaise de peinture de fleurs, dans la lignée de Jan Davidsz. de Heem (1606-1684) et de Willem van Aelst (1627-1683) auprès desquels elle se forme successivement à Utrecht puis à Amsterdam. Rare figure féminine du Siècle d’or hollandais, elle fut reconnue et appréciée de son vivant, attirant l’admiration des cours de Léopold Ier du Saint-Empire (1640-1705) qui acquit en 1668 une Vanité aux crâne et globe céleste (Kunsthistorischesmuseum, Vienne, inv. GG 5714) ou encore de Côme III de Médicis (1642-1723) qui ne se cachait pas pour dire que van Oosterwyck était aussi douée que van Aelst.
Le grand soin apporté à l’équilibre de ses compositions, doublé de sa connaissance botanique et du raffinement symbolique de ses tableaux, confère à son œuvre une importante puissance formelle dont Une Botte de fruits, de baies et de fleurs suspendue dans une niche en est la parfaite synthèse.
Le tableau présente une botte suspendue richement composée, mêlant entre autres roses, iris, mandarines, grenade, pêches, oranges, prunes, grappes de raisins, pommes, framboises, noix mais aussi épis de blé, dans laquelle une faune discrète – araignée, papillons – s’insère. Cet impressionnant ensemble est maintenu par un nœud bleu, motif récurent dans l’œuvre de l’artiste (voir ventes Christie’s, Londres, 10 décembre 2003, lot 33 ; Bonhams, Londres, 5 décembre 2013, lot 84).
Le grand soin apporté à l’équilibre de ses compositions, doublé de sa connaissance botanique et du raffinement symbolique de ses tableaux, confère à son œuvre une importante puissance formelle dont Une Botte de fruits, de baies et de fleurs suspendue dans une niche en est la parfaite synthèse.
Le tableau présente une botte suspendue richement composée, mêlant entre autres roses, iris, mandarines, grenade, pêches, oranges, prunes, grappes de raisins, pommes, framboises, noix mais aussi épis de blé, dans laquelle une faune discrète – araignée, papillons – s’insère. Cet impressionnant ensemble est maintenu par un nœud bleu, motif récurent dans l’œuvre de l’artiste (voir ventes Christie’s, Londres, 10 décembre 2003, lot 33 ; Bonhams, Londres, 5 décembre 2013, lot 84).
.jpg?w=1)
.jpg?w=1)
.jpg?w=1)
