VASE COUVERT ARCHAÏSANT EN BRONZE
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ATTRIBUÉS À L'ATELIER OU SUIVEUR DE CORNEILLE VAN CLÈVE (1646-1732), DÉBUT DU XVIIIe SIÈCLE

Vénus désarmant Cupidon et Psyché découvrant Cupidon

细节
ATTRIBUÉS À L'ATELIER OU SUIVEUR DE CORNEILLE VAN CLÈVE (1646-1732), DÉBUT DU XVIIIe SIÈCLE
Vénus désarmant Cupidon et Psyché découvrant Cupidon
paire de groupes en bronze, chacun sur une base circulaire postérieure en marbre bleu turquin
H. 48 et 47 cm. (19 et 18 ½ in.) ; bases : H. 5,5 cm. (2 1⁄8 in.), D. 31 cm. (12 ¼ in.)(2)
来源
Probablement Edgard-Salomon Stern (1854-1937) et Marguerite Stern née Fould (1866-1956), 20 Avenue Montaigne, Paris (selon les archives RA 8, MAEE, Paris) ;
D'où probablement confisqués par le Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg suite à l'occupation allemande de la France (ERR inv. non référencé, décrits comme « Femme et amour – Deux groupes bronze Louis XIV patine brune ») ;
Restitués à Marguerite Stern le 4 octobre 1946 ;
Puis par descendance.
出版
Bibliographie comparative :
The French Bronze, 1500 to 1800, cat. exp. New York, 1968, cat. 43A, B.
F. Souchal, French Sculpture of the 17th and 18th centuries - The reign of Louis XIV, Oxford, 1981, vol. III, pp. 394-395 et vol. IV, p. 196.
G. Bresc-Bautier, G. Scherf et J. D. Draper (dir.), Bronzes français de la Renaissance au Siècle des Lumières / Cast in Bronze. French Sculpture from Renaissance to Revolution, cat. exp. musée du Louvre, Metropolitan Museum of Art, J. Paul Getty Museum, Paris, 2009, pp. 412-415, cat. 113 et 114.
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A PAIR OF BRONZE GROUPS REPRESENTING VENUS DISARMING CUPID AND PSYCHE DISCOVERING CUPID, ATTRIBUTED TO THE WORKSHOP OR FOLLOWER OF CORNEILLE VAN CLEVE (1646-1732), EARLY 18TH CENTURY

The two groups depict the myth of Psyche and Cupid.
Told by the Roman writer Apuleius in the 2nd century AD, the myth gained great popularity in the 17th and 18th centuries, largely thanks to Jean de La Fontaine, who published a version in 1669. The first group shows Cupid and his mother Venus. The second captures the moment when Psyche, who had been forbidden to discover her lover’s identity, approaches him as he sleeps. In her excitement, she spills oil from her lamp, waking him and provoking his anger.

These groups have often been presented as a pair since sales in the 18th century. For example, one can cite those from the Le Marié collection in 1776 (The French Bronze, cat. 43A, B, note 1). These two groups also appear in the 19th and 20th centuries, such as in the collection of Baroness S. de Gunzburg (Galerie Georges Petit, Paris, 17 May 1912, lot 100), as well as in museum collections, including the Staatliche Kunstsammlungen in Dresden (inv. H4 153⁄3 and H4 153⁄7), the Herzog Anton Ulrich Museum in Brunswick, and the National Museum of Western Art in Tokyo. A version of Psyche Discovering Cupid is held at the Wallace Collection in London (inv. S186), as well as at the Hermitage Museum in Saint Petersburg (Winter Palace, inv. H.CK-477).

These models were long attributed to Corneille Van Clève (1645–1732), a sculptor from a family of Flemish goldsmiths. Trained in the workshop of Michel Anguier, he spent several years in Rome and Venice before returning to France in 1678, where he was admitted to the Académie de Peinture et de Sculpture in 1681. Van Clève cast his own sculptures, intended for a wealthy clientele. Neither of the subjects of the Stern bronzes is mentioned in his posthumous inventory, nor are these themes referenced as works by Van Clève in 18th-century sale descriptions. The attribution to Van Clève was first suggested in 1968, when a cast of the model was exhibited at the Heim Gallery in London, and an attribution was proposed by comparing the Dresden example with a now-lost marble group depicting Venus Disarming Cupid, begun by Jacques Sarazin and completed by Van Clève. However, today, some art historians dispute this attribution, assigning the design and execution of the bronzes to a follower from his circle. This was the opinion of Robert Wenley and, more recently, of Guilhem Scherf in the exhibition Cast in Bronze. French Sculpture from Renaissance to Revolution. Both Wenley and Scherf believe that although the groups closely resemble Van Clève’s style and mostly date to the years 1715–1720, their execution and finish rule out the possibility that they were created by the master himself.

荣誉呈献

Etienne de Couville
Etienne de Couville Specialist, Auctioneer

拍品专文

Les deux groupes représentent le mythe de Psyché et Cupidon. Raconté par l'écrivain romain Apulée au IIe siècle après J.-C., le mythe est très populaire aux XVIIe et XVIIIe siècles en particulier grâce à Jean de La Fontaine qui publie une version en 1669. Le premier groupe représente Cupidon et sa mère, Vénus. Le second figure le moment où Psyché, jusqu'alors empêchée de découvrir l'identité de son amant, s'est approchée de lui pendant son sommeil et, dans son excitation, a renversé l'huile de sa lampe, le réveillant et suscitant ainsi sa colère.

Ces groupes sont souvent présentés en paire depuis les ventes du XVIIIe siècle. Citons à cet effet ceux de la collection Le Marié en 1776 (The French Bronze, cat. 43A, B, note 1). On retrouve également ces deux groupes aux XIXe et XXe siècles comme ceux de la collection de la baronne S. de Gunzburg (Galerie Georges Petit, Paris, 17 mai 1912, lot 100) ainsi que dans des collections muséales tel qu’au Staatliche Kunstsammlungen de Dresde (inv. H4 153⁄3 et H4 153⁄7), au Herzog-Anton-Ulrich Museum de Brunswick et au National Museum of Western Art de Tokyo. Une version de Psyché découvrant Cupidon est conservée à la Wallace Collection de Londres (inv. S186), ainsi qu’au musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg (palais d’Hiver, inv. H.CK-477).

Ces modèles ont longtemps été donnés à Corneille Van Clève (1645-1732), sculpteur issu d’une famille d’orfèvres d’origine flamande. Formé dans l’atelier de Michel Anguier, il passe plusieurs années à Rome et Venise avant son retour en France en 1678 où il est admis à l’Académie de Peinture et de Sculpture en 1681. Van Clève fondait ses propres sculptures qu’il destinait à une riche clientèle. Aucun des deux sujets des bronzes Stern n’est mentionné dans son inventaire posthume, et ces mêmes thématiques ne sont pas non plus citées comme réalisées par Van Clève dans les descriptions de vente du XVIIIe siècle. L'attribution à Van Clève a été évoquée pour la première fois en 1968, lorsqu'un moulage du modèle a été exposé à la Heim Gallery de Londres et qu'une attribution a été discutée en comparant l'exemple de Dresde et un groupe en marbre perdu représentant Vénus désarmant Cupidon, commencé par Jacques Sarazin et finalement achevé par Van Clève. Cependant, aujourd'hui, certains historiens de l'art contestent cette attribution, attribuant la conception et l'exécution des bronzes à un disciple de son cercle. C'était l'avis de Robert Wenley et, plus récemment, de Guilhem Scherf dans l'exposition Bronzes français de la Renaissance au Siècle des Lumières. Wenley et Scherf estiment tous deux que, bien que les groupes semblent proches du style de Van Clève et datent pour la plupart des années 1715-1720, leur exécution et leurs finitions excluent la possibilité qu'ils aient été réalisés par le maître lui-même.

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