拍品专文
Le cadran orné de la couronne de France, les aiguilles en forme de dauphins et les deux colombes se becquetant sur le cadran émaillé par Antoine Nicolas Martinière font directement allusion au Dauphin de France et à son épouse. Le Dauphin, fils de Louis XV (1729-1765) épousa en 1745 l'infante Raphaëlle d'Espagne (1726-1746). Peu après le décès de sa première épouse, il dut se résoudre en 1747 à épouser Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767). La date de 1746 relevée sur la platine nous indique certainement que ce cartel fut exécuté pour la première Dauphine épousée le 23 février 1745. En 1744, les appartements de la future Dauphine furent aménagés au premier étage de l'aile du midi au château de Versailles. La jeune Dauphine, née Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne, occupait une dizaine de pièces. La taille du cartel ne permet pas de le placer dans les pièces de représentation de la jeune Dauphine mais plutôt dans les "intérieurs" qui se composaient de quelques pièces entresolées. Tel était le cas du cabinet de retraite éclairé sur la galerie. La jeune Dauphine s'éteignit en donnant naissance à son premier enfant. Le peu de meubles que son service avait acheté fut offert à la dame d'honneur, Diane Adelaide de Mailly-Nesle, duchesse de Lauraguais et soeur des trois favorites de Louis XV.
François Filleul
Tardy signale François Filleul, horloger à Paris entre 1744 et 1771. En fait, il était appointé horloger ordinaire de Madame la Dauphine. Il obtint son brevet en 1744 lors de la constitution de la maison de Marie-Thérèse-Raphaëlle et prêta serment en février 1745 lors du mariage de la Dauphine. François Filleul reçut encore 225 livres de gages pour son travail effectué chez la comtesse de Provence en 1771. Il changea le cadran et le mouvement d'un cartel livré pour la Dauphine d'Espagne par T.J. Hébert en 1745 (Versailles, Musée National du Château).
En 1787, trois pendules de Filleul figuraient encore dans les collections royales.
Antoine Nicolas Martinière (1706-1784)
Il fut, en 1740, l'inventeur du cadran d'une seule pièce. A ce titre, il fut pensionné par Louis XV pour lequel il livra en 1742 un almanach perpétuel (F.J.B.Watson, Wallace Collection catalogue, Londres, 1956, F64-67). Demeurant rue Dauphine, puis rue des Cinq Diamants, il exécuta en 1747, toujours pour le souverain, une plaque émaillée représentant la bataille de Fontenay (Versailles, Musée National du Château). Il travailla également pour Madame de Pompadour.
Un cartel d'un modèle assez proche est illustré dans Tardy, La Pendule Française dans le Monde, volume I, Paris, 1987, p.313, un autre est illustré dans H. Ottomeyer, P. Pröschel, et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p.119, fig.2.6.4.
François Filleul
Tardy signale François Filleul, horloger à Paris entre 1744 et 1771. En fait, il était appointé horloger ordinaire de Madame la Dauphine. Il obtint son brevet en 1744 lors de la constitution de la maison de Marie-Thérèse-Raphaëlle et prêta serment en février 1745 lors du mariage de la Dauphine. François Filleul reçut encore 225 livres de gages pour son travail effectué chez la comtesse de Provence en 1771. Il changea le cadran et le mouvement d'un cartel livré pour la Dauphine d'Espagne par T.J. Hébert en 1745 (Versailles, Musée National du Château).
En 1787, trois pendules de Filleul figuraient encore dans les collections royales.
Antoine Nicolas Martinière (1706-1784)
Il fut, en 1740, l'inventeur du cadran d'une seule pièce. A ce titre, il fut pensionné par Louis XV pour lequel il livra en 1742 un almanach perpétuel (F.J.B.Watson, Wallace Collection catalogue, Londres, 1956, F64-67). Demeurant rue Dauphine, puis rue des Cinq Diamants, il exécuta en 1747, toujours pour le souverain, une plaque émaillée représentant la bataille de Fontenay (Versailles, Musée National du Château). Il travailla également pour Madame de Pompadour.
Un cartel d'un modèle assez proche est illustré dans Tardy, La Pendule Française dans le Monde, volume I, Paris, 1987, p.313, un autre est illustré dans H. Ottomeyer, P. Pröschel, et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p.119, fig.2.6.4.