Lot Essay
Le 5 floréal an XIII, le notaire chargé de la succession de Monsieur Lebrun de Rochemont estimait dans le salon de son appartement rue Cassette Une pendule sur son socle de marbre blanc garnie de ciselure et figures surmontée d'un aigle, le tout doré d'or moulu ayant sur chaque coté une figure bronzée représentant une liseuse et un peintre avec son cadran indiquant heures, minutes et quantièmes sans indication de nom d'auteur 350 francs.
Frère du troisième consul, duc de Plaisance, Jean-Baptiste Lebrun (1744-1805), fut tout d'abord docteur en médecine, qualifié de bourgeois de Paris en 1769 quand il épousa Jeanne-Henriette Hennebert, fille du célèbre marchand-mercier spécialisé dans le commerce des laques. En 1774, il devint commissaire-examinateur des chartes de la Couronne, il fut témoin au mariage de sa belle-mère avec le marchand-mercier Jean Racinel de la Planche. Ecuyer, payeur des rentes, l'ascension de son frère lui permet de devenir sénateur sous l'Empire.
Le modèle des figures est dû au sculpteur Boizot. Celui-ci livra en effet en 1780 à Sèvres les modèles de l'étude et du philosophe. C'est peut-être le marchand-mercier Dominique Daguerre, assisté de François Rémond, qui eut l'idée de créer à partir des biscuits ce modèle de pendule.
Il s'adressa au ciseleur-doreur François Rémond qui fournit entre 1783 et 1787 de nombreuses pendules de ce modèle en deux tailles différentes. Le prix du petit modèle était de 750 livres. Celui que nous vendons était facturé 1200 livres avec aigle sur le tambour et tête dans les creux du pied en marbre blanc.
Une version de ce modèle est illustrée dans H. Ottomeyer, P. Pröschel, et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p.295, fig.4.17.16, une autre avec les figures de Boizot en biscuit est illustrée dans Tardy, La Pendule Française dans le Monde, Paris, 1987, vol.II, p.21, une troisième avec la base en marbre rouge griotte est illustrée dans J.D. Augarde, Les Ouvriers du Temps, Genève, 1996, p.206, fig.168, une dernière avec les figures en bronze doré est illustrée dans P. Verlet, Les Bronzes Dorés Français du XVIIIè Siècle, Cahors, 1987, p.322, fig.357.
Frère du troisième consul, duc de Plaisance, Jean-Baptiste Lebrun (1744-1805), fut tout d'abord docteur en médecine, qualifié de bourgeois de Paris en 1769 quand il épousa Jeanne-Henriette Hennebert, fille du célèbre marchand-mercier spécialisé dans le commerce des laques. En 1774, il devint commissaire-examinateur des chartes de la Couronne, il fut témoin au mariage de sa belle-mère avec le marchand-mercier Jean Racinel de la Planche. Ecuyer, payeur des rentes, l'ascension de son frère lui permet de devenir sénateur sous l'Empire.
Le modèle des figures est dû au sculpteur Boizot. Celui-ci livra en effet en 1780 à Sèvres les modèles de l'étude et du philosophe. C'est peut-être le marchand-mercier Dominique Daguerre, assisté de François Rémond, qui eut l'idée de créer à partir des biscuits ce modèle de pendule.
Il s'adressa au ciseleur-doreur François Rémond qui fournit entre 1783 et 1787 de nombreuses pendules de ce modèle en deux tailles différentes. Le prix du petit modèle était de 750 livres. Celui que nous vendons était facturé 1200 livres avec aigle sur le tambour et tête dans les creux du pied en marbre blanc.
Une version de ce modèle est illustrée dans H. Ottomeyer, P. Pröschel, et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p.295, fig.4.17.16, une autre avec les figures de Boizot en biscuit est illustrée dans Tardy, La Pendule Française dans le Monde, Paris, 1987, vol.II, p.21, une troisième avec la base en marbre rouge griotte est illustrée dans J.D. Augarde, Les Ouvriers du Temps, Genève, 1996, p.206, fig.168, une dernière avec les figures en bronze doré est illustrée dans P. Verlet, Les Bronzes Dorés Français du XVIIIè Siècle, Cahors, 1987, p.322, fig.357.