Lot Essay
Ce magnifque chapeau perlé fut certainement réalisé pour un usage royal durant la seconde moitié du XIXe siècle. La puissance du design perlé, mélangeant un masque et une silhouette dans un canevas de motifs chatoyants, est d’une qualité bien supérieure à tout autre perlage contemporain. Les perles sont de petites tailles et remarquablement bien cousues.
En forme de chapeau de chasseur, il pouvait être porté avec un rabat sur chaque oreille ou sur le front. La plupart des hommes yorubas possèdent un chapeau de ce genre. Certains sont perlés seulement sur un côté, une tendance qui semble avoir été instaurée dans les années 1940. Talbot (1926, fg.191) illustre l’Oni d’Ife portant une couronne perlée sur lequel un motif de masque comparable figurait.
Cependant, d’après Frank Willett, ce chapeau ne peut pas provenir d’Ife car la silhouette n’existe pas là-bas. C’est un motif que l’on retrouve fréquemment plus au sud. Willett note également que c’est le Oni d’Ife qui autorise la conception des couronnes pour les rois de sa juridiction (environ seize mais ce chiffre est hypothétique). Au début du siècle, de nombreuses couronnes non-autorisées furent découvertes et leurs propriétaires poursuivis en vertu d’une loi indigène » (Christie’s, Londres, 3-4 juillet 1990, p.29).
En forme de chapeau de chasseur, il pouvait être porté avec un rabat sur chaque oreille ou sur le front. La plupart des hommes yorubas possèdent un chapeau de ce genre. Certains sont perlés seulement sur un côté, une tendance qui semble avoir été instaurée dans les années 1940. Talbot (1926, fg.191) illustre l’Oni d’Ife portant une couronne perlée sur lequel un motif de masque comparable figurait.
Cependant, d’après Frank Willett, ce chapeau ne peut pas provenir d’Ife car la silhouette n’existe pas là-bas. C’est un motif que l’on retrouve fréquemment plus au sud. Willett note également que c’est le Oni d’Ife qui autorise la conception des couronnes pour les rois de sa juridiction (environ seize mais ce chiffre est hypothétique). Au début du siècle, de nombreuses couronnes non-autorisées furent découvertes et leurs propriétaires poursuivis en vertu d’une loi indigène » (Christie’s, Londres, 3-4 juillet 1990, p.29).