Lot Essay
Daté 1860, notre tableau est le second portrait de la comtesse Olga Esperovna-Chouvalov peint par Franz-Xaver Winterhalter. En 1858, l’artiste avait déjà réalisé un premier portrait de la jeune femme, la représentant également vêtue d'une robe blanche, mais le regard tourné vers la droite dans une attitude plus mélancolique. Ce premier portrait est aujourd’hui conservé au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg (Inv. n° ГЭ-5817 ), donné par la famille Chouvalov elle-même.
Issue d'une puissante famille aristocratique de Saint-Pétersbourg, Olga est la fille du général Esper Alexandrovich Beloselsky-Belozersky (1802-1846) et d'Elena Pavlovna Bibikova (1812-1888), dame de cour du tsar. Elle épouse le comte Pavel Andreyevich Chouvalov (1830-1908) en 1855 et quitte alors sa Russie natale pour le suivre en France dans le cadre d'une mission militaire et diplomatique auprès de l’empereur Napoléon III. Olga mène à Paris une vie sociale et culturelle active, entretenant des relations étroites avec l'impératrice Eugénie. C'est dans ce contexte que le peintre Franz Xaver Wintherhalter, alors extrêmement bien introduit auprès des familles nobles de l'entourage de l'Empereur, réalise différents portraits pour les Chouvalov. Les membres de cette famille devinrent d'ailleurs des mécènes récurrents de l'artiste puisqu'on sait que Winterhalter peignit également la sœur d'Olga, Elisabeth (collection particulière), ainsi que la mère, Elena Pavlovna, évoquée plus haut (Walters Art Gallery, Baltimore).
Notre élégant portrait de la comtesse Olga regardant avec intensité le spectateur pourrait être le pendant d’un portrait de même dimension et réalisé la même année du comte Pavel Chouvalov (ill. 1). Le portrait du comte provient de la vente Demidoff (Nikolaï Alexeïevitch Pavlov 1866-1934), à la différence du nôtre dont on ne sait exactement quand il quitta les collections de la famille Chouvalov.
Décrite dans la littérature comme très belle avec ses grands yeux noirs et ses cheveux sombres, Olga Esperovna Chouvalov s'éteignit seulement huit ans après la réalisation de ce portrait, à l’âge de 31 ans. Lorsque Winterhalter peint notre tableau en 1860, il a atteint la pleine maturité de son style et jouit d'une réputation sans faille auprès de la haute aristocratie. Son souci du détail et sa grande maîtrise technique en faisaient l'un des portraitistes incontournables de l'époque.
Issue d'une puissante famille aristocratique de Saint-Pétersbourg, Olga est la fille du général Esper Alexandrovich Beloselsky-Belozersky (1802-1846) et d'Elena Pavlovna Bibikova (1812-1888), dame de cour du tsar. Elle épouse le comte Pavel Andreyevich Chouvalov (1830-1908) en 1855 et quitte alors sa Russie natale pour le suivre en France dans le cadre d'une mission militaire et diplomatique auprès de l’empereur Napoléon III. Olga mène à Paris une vie sociale et culturelle active, entretenant des relations étroites avec l'impératrice Eugénie. C'est dans ce contexte que le peintre Franz Xaver Wintherhalter, alors extrêmement bien introduit auprès des familles nobles de l'entourage de l'Empereur, réalise différents portraits pour les Chouvalov. Les membres de cette famille devinrent d'ailleurs des mécènes récurrents de l'artiste puisqu'on sait que Winterhalter peignit également la sœur d'Olga, Elisabeth (collection particulière), ainsi que la mère, Elena Pavlovna, évoquée plus haut (Walters Art Gallery, Baltimore).
Notre élégant portrait de la comtesse Olga regardant avec intensité le spectateur pourrait être le pendant d’un portrait de même dimension et réalisé la même année du comte Pavel Chouvalov (ill. 1). Le portrait du comte provient de la vente Demidoff (Nikolaï Alexeïevitch Pavlov 1866-1934), à la différence du nôtre dont on ne sait exactement quand il quitta les collections de la famille Chouvalov.
Décrite dans la littérature comme très belle avec ses grands yeux noirs et ses cheveux sombres, Olga Esperovna Chouvalov s'éteignit seulement huit ans après la réalisation de ce portrait, à l’âge de 31 ans. Lorsque Winterhalter peint notre tableau en 1860, il a atteint la pleine maturité de son style et jouit d'une réputation sans faille auprès de la haute aristocratie. Son souci du détail et sa grande maîtrise technique en faisaient l'un des portraitistes incontournables de l'époque.